Porno juvénile : la cause de deux enseignants est reportée
Par Guy Latour
Le dossier de Sonia Boivin et Vincent Bouchard, ces deux enseignants accusés de production et distribution de la pornographie juvénile à Joliette et Trois-Rivières, entre le 3 septembre et 15 octobre 2011, a été de nouveau reporté, jeudi, au Palais de justice de Joliette.
L’avocat de M.Bouchard, Me Eddy Ménard, a demandé au juge Marc Vanasse que la cause soit remise au 7 décembre prochain, toujours pour la forme. Selon la défense, l’analyse du matériel informatique saisi lors des perquisitions qui ont mené aux arrestations n’est pas encore complétée.
Mme Boivin, 35 ans, de Notre-Dame-des-Prairies, et M.Bouchard, 34 ans, de Trois-Rivières, ont été arrêtés le 7 décembre dernier après une enquête policière de la Division des enquêtes régionales Ouest de la SQ en collaboration du module technologique de la SQ.
En plus des accusations de production et distribution de la pornographie juvénile, les deux accusés font aussi face à des chefs d’incitation à des contacts sexuels et d’avoir communiqué au moyen d’un ordinateur avec une personne non identifiée de moins de 16 ans en vue de faciliter la perpétration d’une infraction d’incitation à des contacts sexuels.
Au moment de leur arrestation, Vincent Bouchard et Sonia Boivin occupaient un poste d’enseignant. M. Bouchard était à l’emploi de la Commission scolaire Chemin-du-Roy en Mauricie, en plus d’être entraîneur en football à l’Académie des Estacades. Pour ce qui est Mme Boivin, elle était en arrêt de travail, elle qui enseignait à la polyvalente Barthélémy-Joliette.
Vincent Bouchard et Sonia Boivin n’étaient pas présents lors de l’audience du 13 septembre, étant représentés par leur avocat.
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