Un succès inespéré
L'hippodrome de Trois-Rivières n'a pu contenir les 6000 personnes qui s'y sont présenté, dimanche, à l'occasion du premier programme de course à y être présenté depuis sa fermeture en 2008.
André et Gérald Grenier ont fait le voyage de Montréal afin d'assister à la résurrection de l’hippodrome de Trois-Rivières. Les deux habitués des courses de chevaux peinaient à constater l’importante affluence de la journée.
Les courses de chevaux attelés sont de retour à l'hippodrome de Trois-Rivières pour la première fois depuis 2008.
Les parieurs ont dû patienter longuement avant de pouvoir enregistrer leurs paris, les files d'attente étant très longues.
Richard Simard a remporté la première course de la nouvelle histoire de l'hippodrome de Trois-Rivières avec le cheval Promising Mathers, originaire de Shawinigan.
Les courses de chevaux attelés sont de retour à l'hippodrome de Trois-Rivières pour la première fois depuis 2008.
L'hippodrome de Trois-Rivières n'a pu contenir les 6000 personnes qui s'y sont présenté, dimanche, à l'occasion du premier programme de course à y être présenté depuis sa fermeture en 2008.
Les courses de chevaux attelés sont de retour à l'hippodrome de Trois-Rivières pour la première fois depuis 2008.

Par Nicolas Ducharme
Les courses de chevaux ont effectué leur retour à Trois-Rivières, dimanche. Si les organisateurs espéraient obtenir une salle comble de 3000 personnes, c’est finalement une foule estimée à 6000 amateurs qui s’est présentée à l’hippodrome.
Le premier programme à être présenté en Mauricie depuis 2008, à la suite de la faillite de l’entreprise Attractions Hippiques, a en effet connu un succès monstre, à un tel point qu’il était difficile de circuler dans le bâtiment. Même à l’extérieur, plus d’un millier de personnes se sont massées aux abords de la piste. Une franche réussite selon Guy Corbeil, vice-président du Club jockey du Québec (CJDQ), propriétaire de l’hippodrome.
« J’avais dit qu’on manquerait de place et c’était mon objectif. Je voulais ouvrir en grande pompe et je ne suis pas surpris, ça confirme ce que je pensais. Nous avons gagé sur le cheval à Trois-Rivières et nous avons eu gain de cause. »
Le président du CJDQ, Tony Infilise, abonde dans le même sens. « Nous nous attendions à 3000 personnes, mais nous avons plus de 6000. On est tellement heureux de voir la réponse que nous avons eue aujourd’hui. C’est un nouveau chapitre dans le monde des courses attelées au Québec. »
Un système saturé
Certains ajustements devront toutefois être apportés au fonctionnement de l’endroit, puisque le très grand nombre de parieurs a grandement saturé les préposés qui ne pouvaient répondre à la demande.
« C’est très difficile de gager, puisqu’il y a beaucoup de monde. Ils ont sûrement perdu beaucoup d’argent à cause de ça. Ça fait si longtemps que nous attendons pour une piste de course au Québec. J’espère que ça pourra relancer l’industrie de la course au Québec. Je vais probablement revenir », affirme Yvon Boucher, venu de Chicoutimi pour l’événement. L’amateur prévoyait d’ailleurs rester quelques jours à Trois-Rivières afin d’être présent lors du programme qui aura lieu mardi.
« Nous allons nous ajuster à la situation. Le dimanche après-midi, c’est une journée idéale. Par le passé, les courses s’y déroulaient à ce moment et ça toujours été un succès, puisque les gens de Montréal et du Québec peuvent s’y rendre », répond M. Corbeil.
Une deuxième vocation
Avec deux programmes par semaine, les dimanches et mardis, d’ici à la fin de la saison le 9 octobre, le CJDQ démarre de façon prudente, mais espère que l’hippodrome deviendra non seulement un lieu de rendez-vous pour les amateurs de course, mais pour la population en général.
« On ne peut plus critiquer, on agit, souligne Guy Corbeil. Nous sommes dans le siège du conducteur et nous devons développer de nouveaux adeptes et de la nouvelle clientèle. Ça doit être familial et les gens doivent avoir du plaisir. Nous sommes à l’écoute des amateurs lorsqu’ils ont des idées. Nous voulons amener des artistes ici pour avoir de belles soirées. Il ne faut plus que l’hippodrome ne serve que pour les courses de chevaux. »
Comme quoi le hasard fait bien les choses, c’est un cheval originaire de la Mauricie, Mathers Promising, propriété de Michel Villiard de Shawinigan, qui a remporté la première course de la nouvelle histoire de l’hippodrome de Trois-Rivières.