Charles-Hugo Normand - Option nationale
Par L'Écho
En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur les cinq mêmes questions. Après Nicolet-Bécancour et Maskinongé, voici les réponses des candidats dans Trois-Rivières.
Pourquoi faire le saut en politique ?
« Pour le renouveau qu’incarne Option nationale et la clarté de sa plate-forme. Je crois que le parti a beaucoup de choses à offrir aux Trifluviens et Trifluviennes. C’est un honneur de pouvoir porter le message de la souveraineté, de la gratuité scolaire, de la nationalisation des ressources naturelles et de la réforme des institutions démocratiques. Je n’aurais pas fait le saut en politique, n’eût été cette formation qui se démarque par son intégrité. »
Quel bilan faites-vous du gouvernement sortant ?
« Je dresse un bilan peu reluisant. Les Québécois ont attendu deux ans avant d’avoir une commission d’enquête publique. La gestion de la crise étudiante, le projet de loi 78 et les soupçons de collusion et de corruption impliquant le Parti libéral, ont, je crois, rendu cynique la population. Il y a aussi le dossier de l’île d’Anticosti, qui est peut-être le plus grand vol du siècle. On a été accoutumé aux mauvaises nouvelles, sans pouvoir prendre position. »
À quels enjeux le prochain député de Trois-Rivières devra s’atteler en priorité ?
« L’économie. Avec la souveraineté, on pourrait investir dans des secteurs d’avenir, comme le bois, l’aéronautique et les énergies vertes, qui sont des créneaux forts à Trois-Rivières. On doit aussi se préoccuper du vieillissement de la population et la santé. »
La population de Trois-Rivières est l’une des plus âgées au Canada. Quels sont vos engagements à l’égard des aînés ?
« On veut que les droits des aînés soient enchâssés dans une nouvelle constitution du Québec. Dans le pays qu’on veut faire, les aînés vont avoir droit au bien-être. On propose aussi des mesures en santé qui toucheront les aînés. On veut réaffirmer le caractère public de notre système. On veut créer Pharma-Québec, pour réduire le coût des médicaments. On veut aussi que chaque Québécois ait accès à un médecin de famille, et ce sera possible notamment grâce à l’informatisation du réseau de la santé. On veut élargir le rôle des infirmiers et infirmières et celui des pharmaciens. »
Près d’un Trifluvien sur deux est toujours sans médecin de famille. Comment remédier à la situation à court terme ?
« D’abord, en accélérant l’informatisation du réseau de la santé et en allégeant les structures administratives. Il faut aussi parler du temps d’attente aux urgences. On croit beaucoup aux organismes à but non lucratif pour venir en aide à la population et aider à désengorger les urgences. Par exemple, SOS Suicide, qui aide à prévenir un phénomène qui continue d’être alarmant à Trois-Rivières. »
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