D'autres projets sur la table à Bécancour

Par Louis Cloutier / TVA Nouvelles
Deux autres mégaprojets industriels se dessinent pour le parc industriel de Bécancour. TVA Trois-Rivières a appris qu'il s'agit de deux entreprises du secteur de la métallurgie.
Si tous les projets industriels évoqués depuis quelques mois se réalisent, le parc industriel de Bécancour va finir de se remplir d'un coup.
Une australienne, l'autre indienne : deux multinationales actives dans la transformation du minerai ont les yeux sur Bécancour. La multinationale australienne est la plus avancée des deux dans son processus. Un investissement se situant entre 1 et 3 milliards $ et qui générerait 500 emplois est envisagée. De passage à Trois-Rivières mercredi, le premier ministre Jean Charest, sans donner plus de précisions, a confirmé que des projets autres que ceux déjà connus étaient effectivement sur la table.
« Il y a d’autres projets. On en parle quand ils sont suffisamment avancés, mais dans la deuxième et la troisième transformation, il y a effectivement d’autres projets », a indiqué M. Charest.
Le projet d'origine indienne concerne aussi la métallurgie. Sans qu'on en connaisse le nombre exact, on parle de plusieurs centaines d'emplois. Le minerai traité à Bécancour ne viendrait pas nécessairement du Nord québécois, mais d'ailleurs dans le monde. Les chefs d'entreprise dans le parc industriel se réjouissent devant ces belles perspectives quoique, depuis le projet avorté de composantes de panneaux solaires de REC en 2008, on reste prudent.
« Parfois, entre l’annonce d’un investissement et sa réalisation, il peut se passer un paquet de choses », a rappelé Richard Perron, président de l’Association des chefs d’entreprise du Parc industriel et portuaire de Bécancour.
En juin dernier, Québec avait déjà confirmé le lancement de l'étude de faisabilité pour une usine d'oxyde de titane de 3 milliards $ avec 1000 emplois. Innovation Metals Corporation de Toronto projette aussi une raffinerie de métaux rares de 300 emplois. Ceux qui avaient appelé à ne pas trop se décourager après le départ, au profit de l'Ontario, de la fonderie de chromite de Cliffs Natural Resources ne se trompaient peut-être pas du tout.