Le beau brin veut faire vivre l’expérience du tricot

Par Mathieu Duquette
Au premier contact de la laine et des broches à tricoter il y a cinq ans, jamais Évelyne Boutet ne se serait doutée que cette nouvelle passion la pousserait un jour à créer sa propre entreprise dans le domaine. Le 29 mars dernier, son rêve à finalement pris forme lorsque le salon de tricot Le beau brin a officiellement ouvert ses portes.
C’est quelque part à la fin de 2010 que l’idée a commencée à germer dans la tête de Mme Boutet. Diplômée de l’UQTR en arts plastiques, la jeune femme travaillait à ce moment dans un laboratoire de médecine dentaire du secteur Cap-de-la-Madeleine.
Près de son lieu de travail, la mère d’une collègue tenait ce qui constituait à l’époque la seule boutique de laine de la région de Trois-Rivières. Lorsque la dame a décidé de cesser ses activités, Mme Boutet a envisagé d’acheter le commerce, avant de se raviser. Toutefois, à compter de ce moment, le projet de boutique de tricot n’a plus jamais quitté son esprit.
« Nombreuses sont les boutiques de laines qui ont vu le jour au cours des deux dernières années, raconte la nouvelle entrepreneure, épaulée par son ami de cœur, Pascal, dans cette aventure. À Sherbrooke, Shawinigan et Saint-Hyacinthe notamment, de nouveaux magasins ont été ouverts. On dirait qu’on a senti ce mouvement-là. Il y avait plein d’indices qui nous disaient que ça revenait au goût du jour. »
C’est finalement en octobre, lorsque la locataire du duplex que possède son copain sur la rue Saint-Philippe, que le processus s’est enclenché.
« Quand la dame est partie, Pascal a suggéré l’idée de transformé l’appartement du bas en boutique de laine. J’étais sur le chômage à ce moment donc j’ai accepté sur le champ.
« C’est alors que j’ai entamé des démarches, poursuit Mme Boutet. Je me suis premièrement inscrite à un cours en lancement d’entreprise, que je suis toujours d’ailleurs. »
De la belle laine et des conseils
Au salon Le beau brin, les gens peuvent non seulement s’approvisionner en laine véritable pour tous les types de réalisations, mais ils peuvent également s’y installer pour tricoter.
« C’est un de nos buts, de vendre de la laine plus tendance disons », confie ..
Les matériaux à tricot vendus dans les magasins à grande surface sont généralement faits de matières synthétiques. Mme Boutet se fait un devoir d’offrir des laines de qualités à ses clients. Elles cherchent mêmes à dénicher des producteurs locaux qui pourraient l’approvisionner en laine d’ici.
« Moi j’ai eu la chance d’avoir une mère qui est une excellente tricoteuse, confie Mme Boutet. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. D’où l’idée du salon de tricot. »
En effet, les gens qui le désirent peuvent se rendre au beau brin pour tricoter gratuitement. Quelques fauteuils sont disposés dans la boutique pour accueillir des tricoteurs et des tricoteuses. Sur places, ils pourront s’enquérir des conseils de la propriétaire, qui tient cependant à souligner qu’elle peut aider les débutants et les intermédiaires.
« On veut faire vivre l’expérience tricot, poursuit Mme Boutet. Autrefois, on confectionnait des vêtements, on récupérait la laine, etc. Aujourd’hui, il y a un côté beaucoup plus social rattaché à cette activité-là. »
Parmi les projets futurs, agrandir le salon de tricot, offrir des cours de tricots avec une enseignante qualifiée et offrir des produits propres au beau brin c’est-à-dire, qui ne serons pas en vente ailleurs.
« J’ai plusieurs idées, mais je ne veux pas m’éparpiller. Je veux vraiment offrir un service de proximité pour le moment », conclut la propriétaire.
Le beau brin, 1748 rue Saint-Philippe, Trois-Rivières.
http://www.facebook.com/pages/Le-beau-brin/374738765900364
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