Déjà 16 000 nids-de-poule colmatés

Par Nicolas Ducharme
Avec le printemps qui s’est pointé le nez de façon hâtive cette année, vous avez peut-être l’impression que la situation des nids-de-poule est moins grave à Trois-Rivières ? Il n’en est rien. Jusqu’à présent, 16 000 trous ont été colmatés par les cols bleus.
La saison des nids-de-poule a commencé très tôt cette année, le 20 février pour être précis. Certaines journées, les travailleurs de la Ville ont rempli de bitume jusqu’à 600 ouvertures dans la chaussée.
Selon Yvan Toutant, porte-parole de la Ville de Trois-Rivières, les changements climatiques permettent maintenant aux ouvriers de travailler sur de plus longues périodes, ce qui fait que la situation semble moins alarmante que par le passé.
« Nous connaissons des périodes de gel et de dégel même durant l’hiver. Nous avons dû commencer à colmater des nids-de-poule en février, ce qui n’est pas normal. Par le passé, ils apparaissaient tous en même temps en mars et nous devions faire le travail sur deux à trois semaines. Maintenant, c’est plutôt un travail de longue haleine. La réparation sur la chaussée que nous avons faite en février, nous n’avons plus à la faire en avril. »
Le budget que la Ville accorde à la réparation des nids-de-poule est de 100 000 $ annuellement. Chaque jour, ce sont 10 tonnes d’asphalte qui sont utilisées pour effectuer ce travail.
La technologie au secours
Pour M. Toutant, l’arrivée de nouvelles technologies peut aussi expliquer l’impression que les nids-de-poule sont moins nombreux cette année.
« La population nous fait rapidement savoir où sont situés les nids-de-poule grâce à notre site internet. De plus, nous travaillons en étroite collaboration avec les cols bleus, la police et le CAA-Québec. »
Les Trifluviens pourront-ils, un jour, signaler la présence de bris dans la chaussée grâce à leur téléphone intelligent, comme c’est le cas dans certaines villes, dont Montréal?
« Il existe déjà des applications en ce sens et c’est quelque chose que nous regardons. Il faut toutefois trouver quelque chose d’adapté, mais ce n’est pas impossible que ça devienne un outil pour les citoyens. »
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