Trois-Rivière sur Saint-Laurent: le début des travaux est toujours souhaité pour 2012

Par Nicolas Ducharme
Même s'il a reçu un accueil glacial de la part du Groupe des sept le 22 décembre dernier, le promoteur Richard Thibault ne compte pas abandonner son projet de développement immobilier sur le site de Trois-Rivières sur Saint-Laurent.
« J'attends des nouvelles de la Ville sous peu. Il devrait y avoir des développements sous peu. Je continue dans ce sens et j'espère finaliser le tout », avoue le promoteur originaire de Québec.
Le 22 décembre dernier, Richard Thibault était à Trois-Rivières pour présenter aux élus son projet, un développement résidentiel situé sur le site de Trois-Rivières sur Saint-Laurent, un investissement de 300 millions de dollars.
La rencontre avait toutefois été annulée, puisque le Groupe de sept affirmait que celui-ci devait être enregistré au registre des lobbyistes pour avoir le droit de procéder à sa présentation. Le promoteur n'avait visiblement pas apprécié et était retourné dans la Vieille capitale sans rencontrer les élus.
« J'avoue que ça m'a refroidi. Ce n'est pas plaisant, surtout que je travaille sur ce projet depuis un an et que j'ai investi 300 000$. Nous avons effectué des tests de sols et engagé des ingénieurs. Tous du monde de Trois-Rivières. C'est donc clair que le but est de continuer. »
Le promoteur espère maintenant que le projet avancera plus rapidement. « Quand le projet est retardé de la sorte, il se peut que le retour se compte en mois et même une année. Nous sommes au Québec, il faut composer avec l'hiver. S'il est retardé d'un an, c'est quatre millions de taxes que la Ville perd », note M. Thibault.
De la politique de gauche
Le maire Lévesque est sorti de ses gonds lorsqu'il est revenu sur les événements du 22 décembre.
« C'est du jamais vu et c'est ridicule ! C'est la première fois que je vois des gens payés par les fonds publics accueillir un client de la sorte. Ils ne méritent pas leur poste. Je suis certain que si ça avait été un investissement de 300 millions en logements sociaux, ils l'auraient accueilli à bras ouverts. Là, ce serait important, mais sinon, ce n'est pas assez bon pour eux. C'est la politique de gau-gauche. »
Le politicien craint que ce genre de dispute sur la scène publique ouvre la porte à d'autres villes pour attirer un promoteur comme Richard Thibault.
« Ça me rappelle le cas de Premier Aviation. Ils s'étaient chicanés avec la Ville de Québec et ont décidé de plier bagage. Quand j'ai vu ça, je les ai invités à venir faire un tour à Trois-Rivières. On ne l'aurait pas su s'il n'y avait pas eu de chicane. Les autres municipalités nous regardent. C'est ça la compétition. »
Richard Thibault aimerait voir les premiers bâtiments de ce développement résidentiel ouvrir leurs portes d'ici la fin de l'année 2012.
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