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En couple et en affaires : le succès du Gambrinus

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30 décembre 2011
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Par Nicolas Ducharme

Ce n'est pas toujours simple se lancer en affaires. Imaginez lorsque le deuxième actionnaire de la compagnie est votre conjoint. Depuis maintenant 15 ans, Sophie Normandin est à la tête de la brasserie artisanale Gambrinus de Trois-Rivières avec son compagnon Marc Veillet. Un défi que la femme d'affaires savoure chaque jour.

Lorsque le couple s'est porté acquéreur de la bâtisse située sur le boulevard des Forges, Mme Normandin n'avait jamais été à la tête d'une entreprise. Enceinte de son deuxième enfant, elle était en congé de son emploi dans une imprimerie.

Le couple en a donc profité pour poser les bases de la première brasserie artisanale en Mauricie. Marc Veillet s'est inspiré du modèle européen pour la création de l'entreprise qui allait occuper la majeure partie de leur temps pour les prochaines années.

Un pari risqué puisque la production de bière n'était pas une pratique populaire à l'époque. « Nous étions le 11e permis d'exploitation délivré au Québec. Et j'inclus Labatt et Molson là-dedans », explique la propriétaire.

Valeurs familiales

Si plusieurs hésitent à s'associer avec leur conjoint pour fonder une entreprise, Sophie Normandin estime que c'est ce qui a permis au restaurant et au couple de connaître du succès.

« Si je n'avais pas été avec mon copain, nous ne serions plus ensemble. Il faut être fort pour lancer une entreprise à deux. Si je n'avais pas vécu dans l'entreprise, je ne pourrais pas comprendre son fonctionnement. Lorsque tu dors, tu penses à ça, lorsque tu te réveilles, tu y penses encore. C'est sans arrêt et on le réalise seulement quand on a les pieds dedans. »

Mme Normandin maintient que les valeurs familiales du couple déteignent sur leur entreprise. C'est pourquoi le restaurant n'est pas ouvert les dimanches. « Ça nous permet de passer une journée de qualité avec la famille »

D'ailleurs, il était important pour elle que son entreprise lui ressemble. « Je dis toujours que si je ne travaillais pas ici, je me tiendrais ici. C'est à mon image. »

Si les valeurs familiales sont primordiales pour elle, l'ambiance chaleureuse de l'endroit l'est tout autant. « Le contact humain est important. Je pense que c'est ce qui aide à rendre un endroit convivial. C'est pourquoi je me rends souvent sur le Un troisième investisseur

En 1998, une troisième personne s'est jointe à l'équipe comme actionnaire. Selon Sophie Normandin, l'arrivée de Pierre Lafontaine a permis d'éviter de multiples chicanes puisque celui-ci a le pouvoir de couper la poire en deux lors de certaines décisions, ce qui n'est pas une mauvaise idée pour assurer la santé du couple.

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