La garderie la Libellule de nouveau menacée de fermeture partielle

Par Guillaume Jacob
La propriétaire de la garderie la Libellule, Stéphanie Samson, a encore maille à partir avec le ministère de la Famille. Quelques travaux de mise aux normes à compléter font en sorte qu'elle devra refuser 29 des 35 enfants sous sa garde si ces travaux ne sont pas approuvés d'ici le 5 janvier.
Installation de portes, de lavabos et de table à langer : Stéphanie Samson dit avoir investi près de 25 000 $ en travaux depuis septembre pour que sa garderie respecte les normes du ministère de la Famille. Mais ces modifications ne répondent toujours pas exigences, et son permis ne peut être lui être accordé.
« Ce qui est clair, c'est que la façon dont la garderie fonctionne actuellement ne respecte pas les normes, affirme le porte-parole du ministère, Étienne Gauthier. C'est de la garde illégale. La population s'attend à ce que le ministère de la Famille prenne ses responsabilités et c'est ce que nous faisons. »
Le 19 décembre, des inspecteurs du ministère ont visité la garderie et ont encore relevé des accrocs aux normes. Ils ont donc soumis Mme Samson à un nouvel ultimatum. « On travaille fort pour exécuter ces derniers travaux avant Noël », explique-t-elle. Si un inspecteur peut approuver ces modifications avant le 5 janvier, la garderie pourrait éviter la fermeture partielle.
En août dernier, des inspecteurs avaient constaté que la garderie ne respectait pas les normes du ministère. Mme Samson devait alors entreprendre une série de travaux, et en attendant de les effectuer, elle devait renvoyer chez eux 29 des 35 enfants qui fréquentaient sa garderie.
Après avoir complété lesdits travaux, le 25 octobre, Stéphanie Samson a retrouvé les 35 enfants qui fréquentaient sa garderie initialement, même si elle n'avait toujours pas de permis. « Les parents étaient à bout de souffle », explique-t-elle.
« Nous sommes parfaitement conscients que nos décisions imposent des inconvénients aux parents, et nous leur offrons des ressources alternatives », soutient M. Gauthier.
Le ministère a découvert que Mme Samson opérait une garderie illégale sur la rue Fusey avant d'ouvrir la garderie la Libellule. Le ministère avait alors ordonné sa fermeture.
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