Volleyball UQTR: En route vers un deuxième titre?

Par Nicolas Ducharme
Grandes championnes de la division 2 du Réseau du sport étudiant du Québec l'an dernier, les Patriotes de l'UQTR sont sur la bonne voie pour enlever les honneurs de nouveau cette saison. Les filles ont toutefois fait face à une situation qu'elles n'avaient pas connue l'an dernier : la défaite.
En effet, lors du premier tournoi de la saison, les filles ont subi un revers de 3-2 face à l'équipe qu'elles avaient défaite en finale la saison dernière, l'UQAM.
Les filles étaient-elles trop confiantes en début de saison ? « Nous avons connu des difficultés lors de notre premier tournoi. Je ne crois pas que nous étions prêtes. Nous nous devons d'arriver préparées chaque match », soutient la capitaine Myrianne Courteau.
Courteau, et son assistante, Marie-Ève Girouard, se sont donné comme rôle d'intégrer les recrues. « Elles ont connu une si belle saison l'an dernier. Elles doivent assurer la continuité et transmettre leur énergie aux autres », explique leur entraîneur, Claude Turcotte.
Fort heureusement, ses protégées se sont ressaisies lors de leur deuxième sortie de la saison avec trois victoires devant leurs partisans à l'UQTR. Les joueuses semblent avoir retrouvé leurs bonnes habitudes de la saison dernière. Toutefois, elles n'ont pas affronté les Citadines de l'UQAM lors de ce tournoi.
Marie-Ève Girouard avoue qu'elles ont encore de travers leur défaite face à l'UQAM en lever de rideau. « Notre objectif à court terme, c'est de battre Montréal », avoue-t-elle. Les filles feront face à la formation de la métropole à deux reprises cette saison avant le début du tournoi éliminatoire qui se déroulera en mars à l'UQTR.
La division 1 dans la mire
Alors que la formation semble en bonne posture pour conquérir un deuxième titre de division, il est permis de se demander si l'UQTR fera un jour le saut en première division, comme c'était le cas avant que le programme ne disparaisse des murs de l'Université en 2007.
Claude Turcotte avoue ne pas être contre l'idée, au contraire. « Je ne suis pas du genre à me contenter d'être deuxième. Je veux aller en première division et je pense que c'est pareil pour les filles. »
Toutefois, plusieurs conditions gagnantes doivent être réunies pour réussir ce saut. « Premièrement, il faut que l'Université soit partante. C'est plus dispendieux d'évoluer en division 1. Il faut aussi avoir une structure mature. Nous devons avoir du succès à long terme et non pas seulement sur un an. »
L'entraîneur devra aussi améliorer son recrutement. « Il y a une bonne différence entre le calibre des deux divisions, mais l'écart s'est rétréci puisque le calibre de la division 1 a baissé. On se rapproche d'eux, et, puisque le volleyball est très populaire en région, ça nous donne des chances. »
Afin de jauger la qualité de ses joueuses, la formation trifluvienne aimerait bien se mesurer avec l'équipe qui terminera au dernier rang. Parions qu'une victoire accélérerait le processus pour faire le saut en division 1.
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