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Comsep vole au secours de la tablée populaire

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29 novembre 2011
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Par Guillaume Jacob

Depuis plusieurs années, les Artisans de la Paix doivent se résigner à fermer la tablée populaire en décembre, car les espaces disponibles se transforment alors en atelier de confection de paniers de Noël pour les familles dans le besoin. Cette année, la tablée pourra poursuivre ses activités dans le sous-sol de l'église Notre-Dame-des-Sept-Allégresses grâce à la collaboration des organismes Comsep et Écof.

Du 5 au 20 décembre, c'est Comsep qui se chargera de la tablée populaire. Les cuisines de la cafétéria que l'organisme opère dans le sous-sol de l'édifice de la rue Saint-François Xavier serviront à la préparation des repas chauds qui seront servis à quelque pas de là, au sous-sol de l'église Notre-Dame-des-Sept-Allégresses.

Des bénévoles de l'organisme Écof ainsi que des élèves et des enseignants du Séminaire Saint-Joseph se chargeront de la cuisine et du service, sous la supervision de la chef des buffets Bouf'elles, Anne-Marie Lacroix. La nourriture sera fournie par Moisson Mauricie, comme à l'accoutumée.

« On voulait s'impliquer au sein de la communauté, pas juste à l'école », affirme Audrey Potz, une élève du Séminaire de Trois-Rivières qui donnera de son temps dans les cuisines.

Pour le directeur général des Artisans de la Paix, Robert Tardif, cette aide vient à point. « Durant la période des Fêtes, la pression financière est encore plus grande pour les ménages, alors qu'on devait réduire nos services. » Les années passées, les bénéficiaires de la tablée populaire devaient se rabattre sur les repas congelés que l'organisme continuait à distribuer.

« Les gens vont pouvoir continuer à manger des repas chauds, mais vont aussi continuer à se voir. La tablée populaire, ça devient un point de rencontre et de réseautage pour une clientèle plus vulnérable qui en a grandement besoin. »

La tablée populaire nourrit entre 80 et 120 personnes chaque jour de semaine.

Sylvie Tardif, coordonnatrice de Comsep, voit en ce partenariat un bel exemple de collaboration entre les organismes qui œuvrent à combattre la pauvreté dans les premiers quartiers.

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