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Soldats trifluviens: prêts à retourner en Afghanistan

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16 novembre 2011
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Par Nicolas Ducharme

À 10 000 kilomètres de l'Afghanistan, il est difficile de prendre conscience du travail accompli par l'armée canadienne. Malgré le stress associé avec leur mission, les soldats rencontrés vendredi dernier étaient unanimes : ils recommenceraient à tout moment.

Si les images fréquemment véhiculées dans les médias en provenance d'Afghanistan parlent plutôt de combats, de blessés et de morts, c'est un tout autre discours que livrent ceux qui ont été au centre de cette mission.

Construction d'écoles et de routes, formation d'un gouvernement, création d'une police d'État, les accomplissements des soldats sont innombrables. « Pour les gens au Canada, c'est difficile à voir, mais c'est incroyable à quel point je suis satisfait de ce qu'on a fait là-bas. Ça leur facilite beaucoup la vie », souligne le capitaine Vincent Doucet.

Du côté des forces militaires, on espère que ces constructions aideront les Afghans à établir une paix durable. « Nous avons bâti des secteurs économiques et agricoles. Au lieu de se lever le matin et de prendre les armes, un Afghan peut maintenant prendre sa pelle et aller au champ », image le lieutenant Kevin Fortier.

« Le peuple là-bas est 300 ans en arrière de nous. Ils n'ont pas de système établi, c'est le monde sauvage. Il n'y a pas de système politique, pas de gouvernement. On est très chanceux ici. J'en retiens une leçon. »

Général à la retraite, Albert Geddry aime ce qu'il voit chez les militaires qui ont été honorés à l'hôtel de ville. « Je me retrouve chez ces gens-là. Ils ont le même enthousiasme que nous et la notion d'avoir accompli leur tâche. »

« Même si la population est cynique à l'endroit de l'Afghanistan, je crois qu'ils ont amené un moment d'espoir. Est-ce que ça va durer ? Je ne sais pas. Mais les soldats ont créé un monde meilleur. [.] Il ne faut pas oublier que les Afghans étaient sous le contrôle d'une dictature et de gens qui encourage des idées qui ne sont pas de nature humaine. »

Se découvrir une carrière

Malgré le stress en lien avec la carrière de militaire, les militaires présents sont unanimes : si c'était à refaire, ils retourneraient en Afghanistan.

Le capitaine Doucet s'est découvert une passion dans les forces armées. « Je compte transférer vers l'armée régulière. Quand je me suis enrôlé, je pensais que c'était un trip, que je le faisais pour le défi. Mais je me suis aperçu que c'est ce que je voulais faire de ma vie. »

De son côté, le lieutenant Kevin Fortier attend déjà son prochain déploiement. « C'est une expérience inoubliable. Ça change quelqu'un », lance l'homme de 28 ans. Il retournera en Afghanistan pour une dernière mission, qui consistera à faire du mentorat avec l'armée afghane.

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