Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Prostitution : un métier aux 1000 visages

durée 10h28
3 novembre 2011
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Fannie Brouillette

Les prostituées de la région reçoivent l'aide de du programme Prévention milieu, de l'organisme Sidaction, qui comporte un volet pour les femmes vulnérables.

@Texte: Claudiane Ayotte et Chantal Lemire parcourent différents milieux de Trois-Rivières et Shawinigan pour faire la prévention des infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS).

Le projet a été connu sous le nom de Catwoman. Les prostituées font partie de la clientèle cible du programme Prévention milieu. Les deux intervenantes visitent régulièrement les milieux où on retrouve des travailleuses du sexe et offrent du support et de l'information pour prévenir les ITSS.

« Nous faisons la prévention des ITSS envers les femmes vulnérables. Nous allons dans les milieux, comme les bars de danseuses, les agences d'escortes, les salons de massage et aussi dans les maisons privées. Nous allons rencontrer les travailleuses du sexe », mentionne Mme Ayotte.

Au fil des années, le rôle de prévention a changé. « On a de moins à moins à expliquer ce que c'est, les ITSS. Nous expliquons plutôt comment les prévenir, comment utiliser un condom», indique Chantal Lemire.

Le rôle des deux intervenantes est également d'aider les travailleuses du sexe à améliorer leur confiance en soi et à développer une bonne hygiène de vie. « Si elles veulent reprendre le contrôle sur leur vie, on va les aider dans leur travail et elles seront peut-être un peu moins portées à accepter certaines pratiques avec lesquelles elles sont moins à l'aise », indique M. Lemire.

Les intervenantes de Sidaction peuvent aussi accompagner les prostituées si elles souhaitent se sortir de ce milieu. « On a déjà référé quelqu'un au carrefour jeunesse emploi et elle est suivie là-bas. On en aide d'autres dans un déménagement parce qu'elles sont connues dans leur quartier et elles sont embêtées par certains clients », ajoute M. Lemire.

Les deux intervenantes ont établi un lien de confiance avec celles qu'elles côtoient. « Nous les respectons dans ce qu'elles font. Elles voient que nous sommes là pour elles et elles entendent parler du nous par d'autres filles du milieu qui nous connaissent », conclut Chantal Lemire.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 10 juillet 2025

Plainte de pratiques déloyales contre Postes Canada: le syndicat est débouté

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes vient d'être débouté par le tribunal dans sa plainte de pratiques déloyales qu'il avait déposée contre Postes Canada. Le Conseil canadien des relations industrielles a en effet rejeté la plainte que le syndicat avait déposée, le 3 juin dernier, après que Postes Canada eut rendu publiques ...

Publié le 9 juillet 2025

Rayonnement de Shawinigan : Lucille Désaulniers Trudel honorée

Lors de la séance publique d’hier soir, le conseil municipal de Shawinigan a honoré la citoyenne Lucille Désaulniers Trudel par l’entremise des « Mentions du maire ». Ces mentions sont remises à des personnes qui, par leurs actions, contribuent au rayonnement de la Ville.  Voici le texte intégral de présentation de la séance publique du ...

Publié le 9 juillet 2025

Des chercheurs québécois identifient des biomarqueurs liés aux douleurs chroniques

Deux biomarqueurs identifiés par une équipe de recherche de l’Université Laval pourraient mener à une gestion améliorée des douleurs musculosquelettiques chroniques (DMC). L'équipe du professeur Clermont Dionne a ainsi constaté que la présence d’acrylamide et de cadmium dans l'organisme augmentait, respectivement, de 24 % et de 56 % le risque de ...