L'autobus sans payer six fois sur sept
Il semble y avoir bien peu de contrôle sur les entrées dans les autobus de la STTR. Notre journaliste a pu entrer gratuitement dans un véhicule à six reprises sur sept. Trois-Rivières le 21 octobre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Notre journaliste n'a eu aucun problème à entrer dans l'autobus de la STTR sans payer en plusieurs occasions. Trois-Rivières le 19 octobre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Notre journaliste n'a eu aucun problème à entrer dans l'autobus de la STTR sans payer en plusieurs occasions. Trois-Rivières le 19 octobre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Notre journaliste n'a eu aucun problème à entrer dans l'autobus de la STTR sans payer en plusieurs occasions. Trois-Rivières le 19 octobre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Notre journaliste n'a eu aucun problème à entrer dans l'autobus de la STTR sans payer en plusieurs occasions. Trois-Rivières le 19 octobre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Notre journaliste n'a eu aucun problème à entrer dans l'autobus de la STTR sans payer en plusieurs occasions. Trois-Rivières le 19 octobre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI

Par Nicolas Ducharme
Il semblerait qu'il n'est pas obligatoire de payer pour entrer dans les autobus de la Société de Transport de Trois-Rivières (STTR). Sur un échantillon de sept circuits, ce sont six chauffeurs qui n'ont pas demandé le droit de passage régulier à notre journaliste.
L'exercice s'est déroulé sur différents tracés de la STTR et lors de deux journées différentes. Chaque fois, la façon de faire était similaire, alors que l'auteur de ces lignes entrait dans l'autobus sans regarder le conducteur et prenait place dans les premiers bancs du véhicule, à portée de voix de l'employée de la STTR.
Le vendredi 14 octobre en après-midi, ce sont les circuits Papineau/Sanctuaire (2), Du Passage (7), et Des Récollets (6) qui ont été empruntés. Lors de ces trois trajets, jamais le journaliste ne s'est fait demander de montrer son laissez-passer ou encore de payer le tarif de trois dollars.
Le manège a été répété le mercredi 19 octobre, en matinée. Pour l'occasion, ce sont les circuits DeMontigny (11), Les Pins (5) et Trans-Cap (8), qui ont été mis à l'essai. Dans le cas du trajet Trans-Cap, il a été emprunté à deux reprises, mais dans deux autobus différents.
Lors de cette journée, un seul chauffeur a exigé de voir un laissez-passer au journaliste. Celui-ci, n'en possédant pas, a alors payé le tarif habituel. Pour ce qui est des autres conducteurs, aucun n'a demandé de voir un passeport à l'entrée et aucun ne s'est acquitté de la tâche de demander un paiement au passager fautif.
C'est donc dire que 85% du temps, un usager non payant a pu circuler librement sur le réseau de la STTR.
Aucune intervention
Du côté de la STTR, la politique est pourtant précise quand un utilisateur refuse de payer. « Lorsque ça arrive, le conducteur doit mentionner au client qu'il doit payer à l'entrée. S'il refuse, il n'y aura pas de bousculade et on ne demande pas au conducteur d'intervenir. Il devra alors remplir un rapport qu'il enverra à son superviseur en fonction de pouvoir identifier la personne. Le superviseur pourrait alors intervenir et lui demander de descendre », explique Guy DeMontigny, directeur général de la STTR.
Pourtant, jamais notre journaliste n'a reçu la visite d'un des conducteurs fautifs après avoir fait son entrée dans l'autobus.
Annuellement, ce sont 3 400 000 passages qui sont enregistrés par la STTR. En 2010, la société a enregistré un excédent de 1,2 millions de dollars. Celle-ci est toutefois subventionnée à la hauteur de 4,3 millions par la Ville de Trois-Rivières.
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