La STTR songe à resserrer le contrôle des entrées

Par Nicolas Ducharme
C'est avec un grand étonnement que le directeur général de la Société de Transport de Trois-Rivières (STTR), Guy DeMontigny, a constaté l'enquête réalisée par L'Écho de Trois-Rivières.
« Je suis très surpris. Quand nous formons nos conducteurs, nous soulignons l'importance de la perception. Nous voulons que le travail soit fait », jure M. DeMontigny. Ce dernier ne pouvait expliquer comment un individu a pu entrer dans six véhicules sans payer. « Si c'était venu à nos oreilles, nous aurions déclenché une enquête interne. »
Le directeur général explique que lorsqu'un conducteur ne demande pas le droit de passage, une plainte peut être déposée envers lui. Une intervention est par la suite faite avec ce dernier.
Du côté du syndicat des employés de la Société de transport de Trois-Rivières, la nouvelle a causé un profond malaise. Son président, Donald St-Hilaire, n'est pas parvenu à expliquer comment six personnes sur sept ont pu entrer sans payer dans les autobus. « Je ne le savais vraiment pas. La règle est claire. Si quelqu'un entre et ne paye pas, le chauffeur doit se lever et l'avertir. S'il ne paye pas, il sort. »
Celui-ci a répété à plusieurs reprises que la seule et unique raison pour laisser entrer une personne sans payer est si la sécurité de celle-ci est en jeu.
M. St-Hilaire comptait bien aborder la question avec la STTR. « C'est sûr que je vais vérifier avec l'employeur. Je trouve ça très surprenant. On va tenter de régler ça très rapidement. »
Des inspections, la solution ?
Il n'existe actuellement aucune mesure pour vérifier si les conducteurs de la STTR effectuent la perception du tarif. Est-ce que procéder à des visites périodiques de clients mystères pourrait être une solution intéressante pour contrer ce problème ? « Ça pourrait être quelque chose à regarder lors d'un prochain comité de travail. Nous pourrions informer les conducteurs sur la procédure », avoue Guy DeMontigny.
Ce dernier tenait toutefois à souligner qu'une situation où un client refuse de payer est très rare.
Le représentant de la STTR était dans l'impossibilité de confirmer si un rapport de non-paiement avait été rempli à la suite de l'enquête de L'Écho.
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