Débrayage sur les chantiers de construction

Par Fannie Brouillette
Les chantiers de construction sont paralysés un peu partout au Québec. À Trois-Rivières, le chantier du marché Métro, sur la rue Aubuchon, est déserté pour une semaine, selon les travailleurs interrogés. Ils auraient eu l'ordre de quitter les lieux lorsqu'une cinquantaine de représentants syndicaux se sont présentés plus tôt en matiné.
Les travaux ont aussi cessé sur le chantier du pont Duplessis et sur le site du futur spa nordique KiNipi.
Le conseiller régional de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Michel Dupont, parle de « mouvements spontanés ». « Il y a une majorité de chantiers qui sont perturbés, confirme-t-il. Je n'ai aucune information à l'effet que des conseillers syndicaux de la FTQ construction se soient rendus sur les chantier pour demander aux gens de quitter. » Quant à savoir si un mot d'ordre a été véhiculé pour déclencher les grèves de lundi, M. Dupont préfère parler « d'informations à propos des impacts de la loi 33 sur leurs conditions de travail ».
La Sécurité publique de Trois-Rivières a assuré une présence aux abords des chantiers ce matin et n'a pas constaté de brasse-camarade.
Ce débrayage proteste contre le projet de loi 33 visant à éliminer le placement syndical dans le secteur de la construction.
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