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Deux miraculés qui habitent la même rue!

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28 septembre 2011
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Par Fannie Brouillette

Quiconque ne croit pas au miracle devrait tirer exemple de Pierre Grenier et Stéphanie Prince, résidants de la rue de l'Hôtel-de-Ville à Notre-Dame-du Mont-Carmel. Si les deux voisins sont passés à un cheveu de la mort, les deux profitent maintenant pleinement de la seconde vie qui leur a été offerte.

« Tout le monde qui vit la même chose, en passant prêt de la mort, vit un peu de la même manière. Quand on vit quelque chose de spécial comme ça, on est connectés », souligne Pierre Grenier, greffé des poumons alors qu'il ne lui restait que quelques jours à vivre.

Stéphanie Plante, 23 ans, peut elle aussi être considérée comme miraculée. Le médecin qui l'a opérée il y a six ans ne croyait pas qu'elle survivrait après qu'un chauffard l'ait happée à une vitesse folle. Après une convalescence fulgurante, elle conserve quelques séquelles de l'accident qui a failli la tuer, mais voit l'avenir positivement.

« C'est certain que j'ai des migraines. J'ai des maux de jambes. Oui, j'ai l'impression que ça m'empêche parfois d'avancer. Mais je suis en vie. Je ne remercierai jamais assez le bon dieu pour ça », laisse entendre la jeune fille, qui travaille au commerce familial à Notre-Dame-du-Mont-Carmel.

Les deux miraculés disent tous deux vouloir profiter pleinement de la vie, désormais. « C'est une autre vie. Il n'y a personne qui peut comprendre. sauf toi », lance-t-elle à son voisin. « Tu vis pour vivre au lieu de survivre », répond-t-il.

« Souvent, les gens ne prennent pas conscience de la chance qu'ils ont d'être en santé. Je le sais, j'étais comme ça. Mais quand tu passes trois ans sur le dos, tu te dis que peut-être tu es passé à côté de quelque chose », poursuit-il.

Victoires morales

Bien qu'ils aient connu une guérison exceptionnelle, les deux ont réussi à force de petites victoires personnelles. « Mon plus beau moment, ça été quand j'ai été capable de faire mon transfert de mon fauteuil roulant à la toilette toute seule. Je voulais être indépendante. Je pleurais quand j'ai réussi », témoigne la jeune fille.

« Moi, ça été la première fois depuis longtemps que j'ai pu prendre ma douche debout », relance Pierre Grenier.

Si les deux survivants et leurs familles retiennent un message, c'est justement que les miracles sont possibles quand on ne perd pas espoir.

« Je souhaite qu'il en arrive d'autres miracles à d'autres familles. Mais dans notre rue, c'est assez comme ça. Je ne souhaite pas de malheurs à nos voisins! », conclut Stéphanie Prince.

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