Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

COVID-19

La Santé publique ne peut confirmer l'arrivée d'une sixième vague

durée 11h45
27 mars 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Gabrielle Denoncourt
email
Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Dimanche matin, en conférence de presse, le directeur de la Santé publique, Dr Luc Boileau a fait le point sur la situation épidémiologique au Québec. Il a été observé que depuis la levée de la plupart des mesures, il y a une recrudescence des cas et des hospitalisations.

Par contre, M.Boileau explique que nous sommes bien loin de la situation que l’on a connue en décembre et en janvier. De plus, les experts continuent à suivre la situation et ne sont pas surpris de cette tendance qui était attendue.

La Santé publique se fit à plusieurs indicateurs. Il a été remarqué une augmentation des cas dans la population et particulièrement chez les travailleurs de la santé. En moins d’une semaine, il y a une demande de congé de plus de 60 % en raison de la COVID-19.

Plusieurs régions connaissent une augmentation des hospitalisations : la Gaspésie-Îles-de-la Madeleine, le Saguenay Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, l’Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent, la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches dans une moindre mesure, mais la montée est quand même préoccupante.

La région de Montréal semble moins touchée pour l’instant au niveau de la hausse des hospitalisations.

Toutefois, la transmission du virus est déclarée partout dans la province. D’ailleurs, les taux de positivité des tests sont en hausse.

« Alors, tous ces indicateurs ensemble nous laissent croire que le Québec vit présentement une hausse qui continue de s’installer. Je précise qu’on ne peut pas confirmer au moment où nous sommes pour l’instant s’il s’agit véritablement d’une sixième vague. On sera en mesure lorsque les données seront cumulées sur plusieurs journées », explique le Dr Boileau.

Vigilance

Ainsi, il est demandé particulièrement aux personnes vulnérables de faire preuve d’une grande vigilance.

« Soyons clairs, il n’est pas question de remettre des mesures populationnelles comme celles qu’on a déjà connues. Toutefois, il faut que chaque personne agisse de façon responsable selon sa situation pour elle, comme pour les autres », insiste le directeur de la Santé publique.

Il comprend qu’il soit normal de vouloir profiter de la levée des mesures, mais qu’il ne faut pas oublier le nouveau variant, BA2, qui se transmettrait encore plus rapidement. Il y a une semaine, 57 % des cas étaient dus à ce dernier.

Isolement

Il est rappelé que dès qu’une personne a des symptômes s’apparentant à ceux de la COVID-19, il était primordial de s’isoler et de faire un test rapide à la maison. Par la suite, pour les gens adéquatement vaccinés, un isolement de 5 jours est requis à partir du début des symptômes ou du résultat du test. Pour les autres, ce sont 10 jours de quarantaine.

Le docteur explique qu’une personne atteinte est contagieuse sur une durée de 10 jours, donc après l’isolement, elle doit porter un masque en tout temps et éviter le plus possible les contacts.

Le temps où les gens pouvaient se rendre au travail avec des signes grippaux au travail est révolu, selon le directeur.

« En résumé, nous ne sommes pas dans la même situation qu’en décembre et en janvier, mais la santé publique que je représente aujourd’hui suit tout ça de très près. La montée du variant BA2 est préoccupante, les outils à notre disposition comme la vaccination sont totalement disponibles. Si on veut protéger notre système de santé, on veut aussi protéger les personnes vulnérables », termine-t-il.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


1 mars 2024

Des bactéries intestinales nuiraient aux yeux

Des bactéries ayant migré des intestins jusqu'aux yeux pourraient être responsables, du moins en partie, de certaines maladies dégénératives de la rétine que l'on pensait jusqu'à présent être d'origine entièrement génétique, démontrent des travaux réalisés par des chercheurs britanniques et chinois. Cela soulève l'espoir que ces maladies puissent ...

1 février 2024

COVID longue: les lymphocytes T4 sont mis en cause

Les séquelles associées à la COVID longue pourraient découler de la mort, pendant la phase aiguë de l’infection, de certaines cellules du système immunitaire, a constaté une équipe de recherche franco-québécoise. Cette découverte pourrait éventuellement permettre d'identifier, à partir d'une simple prise de sang, les patients hospitalisés pour ...

13 novembre 2023

Les cas de syphilis congénitale sont en hausse

Les cas de syphilis congénitale sont en hausse un peu partout dans le monde, une situation qui peut avoir des conséquences catastrophiques pour la santé de la mère et de son bébé, préviennent des experts. Les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis ont récemment révélé, par exemple, que 3700 bébés sont nés avec une ...