Décès dans le garage des l'hôpital
La Coopérative des ambulanciers de la Mauricie exige des solutions durables
Le moment est venu de mettre en place des solutions durables dans la gestion des patients qui arrivent à l’urgence, affirme la direction de la Coopérative des ambulanciers de la Mauricie (CAM).
Ce qui s’est produit au CHAUR le 9 février doit absolument être évité, indique-t-on en référence au décès d’un homme dans le garage des ambulances, en attente d’être vu à l’urgence.
La CAM demande qu’on évalue sérieusement le projet de paramédicaux communautaires et que l’on donne plus de latitude aux paramédicaux dans leurs interventions.
« Il est temps de reconnaître les compétences des paramédicaux et d’en faire bénéficier les patients et le système de santé québécois », explique Michel Garceau, directeur général de la CAM.
Améliorer les services
Pour lui, il faut agir pour améliorer les services offerts à la population. « L’apport des paramédicaux communautaires peut être significatif. À domicile, ils procèderaient à la coévaluation de l’usager avec une infirmière qui est à distance afin de déterminer s’il est possible de rediriger le patient vers les bonnes ressources à travers le réseau de la santé. Cela pourrait éviter de surcharger les urgences, de diminuer les hospitalisations, et permettrait aux paramédicaux de faire des visites préventives chez les grands utilisateurs du réseau », renchérit M. Garceau.
Les objectifs principaux de la paramédecine communautaire sont principalement d’augmenter l’offre de soin aux usagers, de diminuer les consultations à l’urgence, de diminuer la mortalité et la morbidité par la prévention, optimiser et augmenter l’efficience des ressources et assurer le développement du rôle des paramédicaux en enrichissant ses compétences.
Meilleure coordination
« Les organisations régionales de santé (CIUSSS et CISSS) devront mettre la main à la pâte pour permettre la mobilisation des acteurs du réseau. Le projet de paramédicaux communautaires demande une étroite coordination entre les différents intervenants et professionnels et chacun doit bien comprendre son rôle et ses responsabilités et ceux des autres intervenants du projet pour assurer l’efficacité des opérations », ajoute M. Garceau.
Le président du conseil d’administration de la CAM, Rémy St-Onge, ajoute que la CAM croit fermement au projet de paramédicaux communautaires : « La paramédecine communautaire permettra d’améliorer la disponibilité des ressources ambulancières et de mettre en place une solution alternative au transport des cas non urgents dirigés systématiquement vers l’urgence. De plus, c’est aussi une occasion de réfléchir sur le rôle du paramédical, de mettre à profit leurs connaissances et de promouvoir l’avancement de la profession de paramédical ». conclut-il
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