Dans le but d'aider les personnes en perte d'autonomie en Mauricie
La Fondation Le Pont vers l'Autonomie prend en maturité
Samuel Fleurent Beauchemin, PDG fondateur de la la Fondation Le Pont vers L'Autonomie
Alexandre, un jeune homme de 13 ans, de la région des Bois-Francs, atteint de dystrophie musculaire de Duchenne. À son arrivée, un cadeau qui allait transformer sa vie et celle de sa famille l’attendait au pied du sapin. Le bras robotisé qui a appartenu à l’inspiration de la Fondation, Guillaume Fleurent Beauchemin, sera maintenant à sa disposition afin d’améliorer son autonomie au quotidien.
«Je rêve maintenant d’inspirer la population à se mobiliser dans des causes qui leur tiennent à cœur. Chaque petit geste est important. Plus nous serons à vouloir changer le monde à notre façon, meilleure sera notre communauté.»
- Samuel Fleurent Beauchemin, PDG de la Fondation
Il y a près de deux ans, Samuel Fleurent Beauchemin désire venir en aide à son frère Guillaume, atteint de dystrophie musculaire de Duchenne. Un organisme de charité est mis en place pour recueillir des fonds et doter le jeune homme d'un bras robotisé. C’est le début d’une aventure qui se poursuit en 2015, malgré le décès de Guillaume le 8 février 2014.
Cette aventure est une belle histoire qui recense la compassion, l’empathie, l’amour et la persévérance. Alors que depuis le début, l’organisme aide monétairement les personnes qui ont besoin de trouver plus d’autonomie, car elles sont démunies et prisonnières de leurs corps.
« Je rêvais à cela dès ma jeunesse, car je voyais mon frère qui avait besoin de beaucoup de soins. Je constatais aussi que des gens à mon école vivaient des problématiques similaires et n’avaient pas les mêmes possibilités que lui. Je constatais à mon grand désarrois qu’on ne répondait pas à leurs demandes. Certains ne mangeaient presque pas ou ne recevaient de soins ou d’aide! Alors ces situations me choquaient. Quand on a trouvé un bras robotisé et, qu’en même temps personne offrait le soutien pour l’acquérir, cela a suscité la flamme en moi de mettre en place l’organisme de charité il y a de cela deux ans et que l’on connaît aujourd’hui. »
Les frontières s’élargissent
La Fondation Le Pont vers l’Autonomie a donc développé son emprise à Victoriaville, dans la famille de Samuel tout d’abord. Mais cette démarche a maturé et on désire offrir maintenant plus de services aux personnes qui ont une déficience motrice sévère. Mais surtout, les interventions en 2015 dépassent les frontières du Centre-du-Québec et maintenant, atteignent Trois-Rivières et la Mauricie, l'Estrie et le Québec si cela est possible.
« À Trois-Rivières, c'est le cas de Sylvie Séguin, où la Fondation a comblé la différence monétaire pour l’acquisition de son bras robotisé et celui d’Alain Gaudet qui reçoit des soins de santé grâce à notre intervention. Ce qu’il est important à savoir, pour les donateurs, c’est que les sommes d’argent amassées dans une région retourne à des personnes en demande d’aide de cette région » précise le jeune PDG.
« Je me suis rendu compte qu’il y avait des zones grises dans les programmes gouvernementaux et qu’il fallait suppléer à un autre niveau. » explique d’entrée de jeu Samuel Fleurent Beauchemin, le jeune PDG de la Fondation. « De là, mon désir de développer une palette de services qui va répondre adéquatement aux personnes et familles que nous aidons en complémentarité avec ce que le CLSC offre dans sa gamme de soins. » convient-il
On comprend donc que l’organisme offre maintenant ses services autant à des personnes quadraplégiques que celles ayant eu un accident de la route. Des partenariats sont en voie de consolidation comme celui avec le Centre de réadaptation Interval qui fait des évaluations pour la Fondation. Il s’agit d’un établissement public de réadaptation pour les personnes ayant une déficience physique qui dessert la population de la Mauricie et du Centre-du-Québec.
Des objectifs importants à atteindre
L'objectif de la Fondation serait de développer des solutions durables et novatrices et de fournir un bras robotisé et des services manquants aux individus qui sont dans le besoin, en fonction des sommes d'argent que nous disposons au cours de l'année 2015 et des prochaines années. Par exemple, nous visons acheter deux bras robotisés et offrir des services spécialisés tels que des soins thérapeutiques et des soins complémentaires à domicile.
Passionné, Samuel Fleurent Beauchemin l’est en tout temps. À 24 ans, étudiant à l’Université de Montréal, chaque geste posé dans sa vie étudiante est voué à faire grandir l’organisme qu’il dirige de main de maître. D’ailleurs, un bel hommage lui a été rendu à l’automne 2014, car une prestigieuse distinction a été remise à la Fondation le Pont vers l’Autonomie. En effet, parmi 15 universités québécoises l’organisation a remporté les grands honneurs dans la catégorie Entraide, Paix et Justice du Gala Forces Avenir 2014. Une reconnaissance bien méritée qui donne des ailes à Samuel.
Une bourse de 4 000$ a été versée et cette somme est réinvestie pour offrir des prêts d’équipements et des services spécialisés aux personnes souffrant d’une déficience motrice sévère, en vue de favoriser autant leur intégration sociale que d’améliorer leur qualité de vie et aussi, celle de leur famille.
Des cours qui aident au cheminement
Le jeune PDG croit tellement dans sa cause philanthropique que son but est d’obtenir des certificats spécialisés qui lui font mieux comprendre les défis auxquels autant lui comme personne, que sa Fondation, seront confrontés dans les prochaines années.
« Les cours auxquels je suis inscrits me permettent de consolider mes connaissances personnelles et les mettre à profit pour la Fondation. Nous devons nous dépasser et pousser plus loin nos interventions, car notre soutien monétaire pour l’acquisition d’un bras ne suffit pas. Ces personnes reçoivent déjà des services de leur CLSC, mais certains services ne peuvent être dispensés par le régime publique qui est centré sur les soins. Ces personnes et leur famille sont tellement démunies qu’une aide à domicile doit aussi être offerte. Ça passe par le ménage, la préparation des repas, l’entretien de la maison ou du logement », nous confie-t-il.
Au cours des prochains mois, nous entendrons de plus en plus parler de la Fondation vers l’Autonomie en Mauricie. Des activités de financement sont en développement et Samuel Fleurent beauchemin vise d’étendre les services partout au Québec. Votre contribution sera importante et aidera des personnes dans le besoin de Trois-Rivières et la Mauricie.
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