Bilan de la session parlementaire à Ottawa
«Le Québec ne fait plus partie des préoccupations fédérales» - Louis Plamondon
Pour Louis Plamondon, député de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, les députés du Québec ignorent les intérêts de leurs propres électeurs et de la nation québécoise à la Chambre des communes. Mais « ...deux faits marquants résument la dernière session parlementaire : le retour en force du déséquilibre fiscal et l’absence complète de considération des partis fédéralistes pour les préoccupations environnementales du Québec. » Voilà le bilan que fait le doyen de la chambre des communes et député du Bloc Québécois, Louis Plamondon, de la dernière session parlementaire.
Selon M. Plamondon, la question du pipeline de TransCanada sème un vent d’inquiétude au Québec et n’a pas semblé émouvoir les trois partis fédéralistes à Ottawa qui se sont tous prononcés en faveur du tracé malgré l’opposition exprimée par les Québécois. Il s'agit la du fait marquant de la dernière session.
« Dans le dossier du pipeline, on se retrouve, avec le gouvernement du Québec, sans pouvoir constitutionnel, les mains liées derrière le dos, pour empêcher que passe le pétrole albertain de TransCanada sur son territoire. Dans ce dossier-là, on n’est clairement pas maître chez nous » a déclaré M. Plamondon.
Selon ce dernier, l’abandon des intérêts du Québec s’est fait sentir dans une série de dossiers : le projet de loi de Claude Patry pour appuyer l’industrie forestière, en encourageant l’utilisation de bois dans la construction d’édifices fédéraux, a été battu ; le ridicule montant de 6 millions de dollars sur quatre ans pour lutter contre la tordeuse de l’épinette sur la Côte-Nord, au Saguenay-Lac-St-Jean et dans plusieurs régions du Québec et le peu de soutien à l’industrie forestière québécoise par rapport à l’industrie automobile sont des exemples éloquents.
Le Bloc Québécois a aussi été au front pour protéger les intérêts de la population du Québec dans le transport du pétrole ; pensons au pipeline bien sûr, mais aussi aux superpétroliers sur le fleuve et à l’intention de construire un port pétrolier à Cacouna en plein cœur d’une pouponnière de bélugas.
« Nous savons que nous avons du pain sur la planche parce que nous sommes le seul parti à se préoccuper des intérêts du Québec d’abord et tout le temps et, un moment donné, le Québec doit être défendu, a conclu Louis Plamondon.
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