«Le PLQ a besoin de la Mauricie»

Par Sarah Désilets-Rousseau
Pour la troisième fois en un peu plus d’une semaine, la caravane du Parti libéral du Québec visitait la région lundi et mardi. Son chef, Philippe Couillard, ne souhaite rien de moins que de ravir les cinq circonscriptions de la région au terme des présentes élections générales, dans le but de former le gouvernement.
«Pour créer un gouvernement libéral, j’ai besoin d’une Mauricie libérale», a clamé Philippe Couillard, devant une salle pleine de militants rassemblés pour l’ouverture officielle du local électoral de son candidat dans Trois-Rivières, Jean-Denis Girard.
En entrevue, le chef du Parti libéral n’a pas caché son intérêt pour la région. «C’est vrai qu’on est venu beaucoup, et nous reviendrons encore durant la campagne électorale», a-t-il promis.
Se défendant d’y être souvent pour éviter de perdre les circonscriptions de Trois-Rivières et de Maskinongé suite aux départs de Danielle St-Amand et de Jean-Paul Diamond, M. Couillard croit plutôt qu’il agrandira sa députation libérale en Mauricie lors du prochain scrutin. «Je suis non seulement convaincu que nous remporterons Trois-Rivières et Maskinongé avec Jean-Denis Girard et Marc H. Plante, mais en plus, je crois que nous ferons des gains supplémentaires», a-t-il expliqué.
M. Couillard dit sentir la motivation des gens à voter pour sa formation politique lorsqu’il les rencontre sur le terrain, en Mauricie. «Entre mettre les gens dans l’engrenage du référendum comme c’est l’objectif du PQ, et un gouvernement qui veut s’occuper de l’économie, de l’emploi, de l’éducation, de la santé, la réponse est claire. Le choix est très simple, d’un côté vous avez la séparation et le référendum, de l’autre vous avez des jobs», s'est-il exclamé.
À savoir quel serait le projet de loi 1 d’un gouvernement libéral, M. Couillard promet qu’il serait d’ordre économique. «La première action, ça va être de relancer les infrastructures et d’introduire tout de suite des mesures pour relancer l’emploi, comme le crédit-rénovation et des mesures pour les PME, parce qu’on veut mettre la clé dans le moteur au premier jour. On veut quelque chose qui change la donne tout de suite», a promis le chef du PLQ.
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