Un candidat « pure laine »

Par Sarah Désilets-Rousseau
Philippe Couillard était de passage en Mauricie mardi après-midi pour présenter son candidat dans la circonscription de Trois-Rivières, le directeur Gestion des avoirs à la caisse Desjardins Godefroy et ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec, Jean-Denis Girard.
Il ne fait pas de doute que tout au long de sa campagne électorale, Jean-Denis Girard misera sur ses origines trifluviennes et son attachement envers « sa » ville. Dans une longue tirade, celui qui tentera de remplacer Danielle St-Amand lors du prochain scrutin a insisté sur son appartenance à Trois-Rivières.
«C’est ici que mes enfants sont nés et c’est ici que toute ma famille vit. C’est ici que sont mes amis et mes chums de hockey. C’est ici que mon fils Anthony joue au hockey dans les arénas, que mon fils Mathieu travaille et que ma petite-fille Charlotte va entreprendre sa vie», a-t-il raconté.
Par le fait même, sans jamais y faire référence directement, Jean-Denis Girard lançait une flèche à son futur adversaire péquiste, l’ex-journaliste et avocat Alexis Deschênes. Le candidat péquiste s’était fait accoler l’étiquette de candidat parachuté la semaine dernière, à l’annonce de sa candidature.
Parmi l’équipe économique du PLQ
Après avoir dévoilé ces derniers jours les candidats de son «équipe santé», Philippe Couillard a confié qu’il présenterait une importante «équipe économique», dont Jean-Denis Girard fait partie.
«Au cours des prochains jours et ça commence aujourd’hui, nous allons présenter notre équipe économique. Et c’est comme ça que je veux placer la candidature de M. Girard, parce qu’il parle de développement régional, de l’économie de la région et de Trois-Rivières », a-t-il expliqué.
Celui qui affirmait jusqu’à tout récemment n'être nullement intéressé à briguer la circonscription a pris un congé sans solde à la caisse Desjardins et a quitté ses fonctions pour se consacrer à sa campagne électorale. Même s’il admet avoir pris ses photos officielles il y a un peu plus d’une semaine, Jean-Denis Girard dit avoir pris sa décision finale en fin de semaine seulement, notamment «en raison du poste qu’[il] occupait, et de sa famille », a-t-il expliqué.
Et Gentilly-2?
Même s’il s’est fait connaître dans le combat contre la fermeture de Gentilly-2, Jean-Denis Girard ne compte pas rouvrir le dossier s’il est élu.
«La centrale nucléaire a été un débat au niveau de la chambre de commerce et qui s’est fait en raison du fait que 800 personnes perdaient leur emploi, dont 70% demeurent à Trois-Rivières. On en avait contre la façon dont ça s’est fait, mais ce n’est plus un enjeu pour moi à l’heure actuelle», a-t-il fait savoir.
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