Nouvel appui aux victimes de la pyrrhotite

Par Matthieu Max-Gessler
La Coalition Proprio-Béton s’est trouvé un nouvel allié dans sa lutte pour obtenir une indemnisation du gouvernement fédéral, ce lundi. Le maire de Montréal, Denis Coderre, a profité de son passage à Trois-Rivières pour annoncer qu’il ferait de la pyrrhotite un dossier prioritaire à l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
Après une discussion en tête-à-tête avec le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, Denis Coderre a promis de porter le dossier de la pyrrhotite à l’UMQ, dont sa ville est membre.
«La situation de la pyrrhotite doit être une priorité et par solidarité, on va travailler sur ce dossier-là. Je vous assure qu’on va s’en occuper», a-t-il garanti au porte-parole de la Coalition Proprio-Béton, Yvon Boivin, présent au point de presse suivant la rencontre des maires.
Les deux villes travailleront donc de concert pour mettre de la pression, d’abord sur l’UMQ, puis sur les gouvernements fédéral et provincial.
«On s’est entendus mutuellement pour en faire un dossier important. Nos chefs de cabinets vont travailler ensemble pour avoir vraiment une frappe commune pour sensibiliser les gouvernements», a annoncé Yves Lévesque.
Yvon Boivin s’est dit ravi de cet élan de solidarité, surtout provenant d’une ville de la taille de Montréal.
«On est heureux de voir qu’un maire d’une ville aussi importante appuie notre cause. On va travailler en collaboration avec ces gens-là pour démontrer encore plus au gouvernement fédéral qu’il a une implication dans le dossier et qu’il doit venir en aide aux victimes de la pyrrhotite», a-t-il indiqué.
Redorer le blason municipal
Yves Lévesque a également trouvé une oreille attentive en Denis Coderre sur la juste place du milieu municipal, notamment dans sa relation avec le gouvernement du Québec. Les deux politiciens souhaitent que ce dernier fasse preuve de plus de respect envers les villes et municipalités, respect qui devra être imposé par la force du nombre, selon Coderre.
«Je veux qu’on travaille pour s’assurer que le municipal est respecté. Ce n’est pas la grosseur de la masse qui compte, mais la force du <I>swing<I> dans le manche. Aujourd’hui, c’est la tournée du <I>swing<I> dans le manche», a-t-il laissé entendre.
Les politiciens ont aussi abordé la question des régimes de retraite des employés municipaux. Bien que le contexte soit différent pour les deux villes, Trois-Rivières ayant un déficit très faible en comparaison avec Montréal, les deux maires se disent prêts à travailler ensemble.
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