Le ministre Blanchet toujours dans la course

Par Matthieu Max-Gessler
Même si les démarches devront repartir à zéro, le ministre Yves-François Blanchet serait toujours intéressé par le projet de Colisée à Trois-Rivières. C’est ce qu’a affirmé le maire Yves Lévesque suite à une rencontre avec lui, ce matin.
«Il faut l’appui du gouvernement pour maintenir le projet et cet appui, on l’a avec les explications qu’on a fournies au ministre ce matin. On lui a vendu le projet aux Estacades. On lui arrive avec un autre emplacement, mais c’est le même projet», affirme-t-il.
M. Lévesque refuse toujours de confirmer si le projet se fera ou non à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), une alternative connue depuis déjà plusieurs semaines. Il confirme toutefois que les discussions sont bien avancées entre les deux parties.
«On n’en est pas à annoncer le projet. L’université et la Ville vont identifier leurs besoins pour partager la facture de manière équitable», indique-t-il.
Le montage financier du nouveau projet devrait être complété la semaine prochaine. Le conseil d’administration de l’UQTR devra ensuite l’étudier et donner son avis sur la faisabilité du projet.
CSAD: trop de risques pour la Ville
Le maire a également enfoncé davantage le clou sur la Commission scolaire Chemin-du-Roy, avec laquelle devait auparavant se faire projet, au Complexe sportif Alphonse-Desjardins.
«Ce n’est plus le même projet qu’en 2008, on l’a rapetissé. On demandait à la Ville de prendre l’ensemble des risques, de payer plus que ce qui était prévu, mais ça ne marche pas», insiste-t-il.
M. Lévesque craint également que la subvention de 26 M$ promise par Québec ne finisse par disparaître si l’attente est trop longue.
«Le temps passe, l’argent est là, mais rien ne dit que ça sera encore le cas l’année prochaine», prévient-il.
La Commission scolaire ne lâche pas prise
Si le maire Lévesque a décidé de changer de partenaire dans ce projet, c’est en raison d’un désaccord entre les commissaires de Chemin-du-Roy. Lors d’une réunion la semaine dernière, plusieurs se seraient levés contre la poursuite du projet. Aucune décision n’a toutefois été prise, rappelle le président de la Commission scolaire, Yvon Lemire.
«La position officielle n’a pas changé. On ne peut pas empêcher la Ville de regarder des options qui, semble-t-il, seraient plus avantageuses», a-t-il indiqué à TVA Nouvelles.
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