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Le «plan B» avec l'UQTR irait plus vite

durée 23h03
2 décembre 2013
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Par Matthieu Max-Gessler
TROIS-RIVIÈRES - 

Le maire Yves Lévesque semble s'être résigné s'associer avec l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour la construction d'un colisée. Selon lui, cette option permettrait même d'aller plus vite que si le projet se faisait comme prévu au Complexe sportif Alphonse-Desjardins.

«La réalité aujourd'hui, c'est que le projet ne se fera pas aux Estacades. On va arrêter de se conter des peurs et se faire des histoires: il ne se fera pas», a reconnu le premier magistrat peu avant le début du conseil municipal du 2 décembre.

L'emplacement du futur bâtiment semble d'ailleurs presque déterminé. Il devrait se situer près du Centre d'activité physique et sportive (CAPS).

«On était déjà à zéro»

Si ce changement de partenaire financier implique de recommencer les démarches auprès du gouvernement, M. Lévesque croit que cela ne ralentira pas le processus davantage.

«On était déjà à zéro avec la Commission scolaire, on était en attente. Si on continuait, le projet ne se serait jamais fait; on en parle depuis 2008. On repart peut-être à zéro, mais avec une base solide», a-t-il insisté.

Le maire croit également que le financement pour le projet sera plus facile à obtenir avec l'UQTR qu'avec la Commission scolaire Chemin-du-Roy, puisque la municipalité n'aura qu'un seul ministère avec lequel traiter au lieu de deux pour obtenir les 26 millions de dollars promis par Québec pour le projet. Le maire rencontrera d'ailleurs le ministre responsable de la région, Yves-François Blanchet, cette semaine.

Autre preuve que son choix est déjà fait, M. Lévesque affirme qu'un montage financier serait prêt en moins de deux semaines. Il ajoute que le projet coûtera moins cher à la Ville si elle s'allie à l'UQTR.

«Il y aura une baisse des coûts importante en raison des plateaux sportifs qui existent déjà», a-t-il lancé.

Taxes impayées au CIPP: l'UQTR devrait payer

La Ville commencera déjà à allonger les billets pour la réalisation du Colisée à l'UQTR. Suite à une résolution adoptée à l'unanimité à la dernière réunion des élus, la municipalité versera une subvention de 1,3 M$ à la Fondation de l'UQTR. Pour l'obtenir, l'institution devra toutefois s'acquitter des taxes et intérêts du Centre intégré sur les pâtes et papiers (CIPP), impayés depuis sa création en 2007, d'ici le 31 décembre prochain. Ce montant s'élève aujourd'hui à plus de 6 M$.

Le maire a toutefois bon espoir que le dossier se règle rapidement.

«On a eu comme information que le conseil des ministres règlerait ça pour le 15 décembre. Le gouvernement va verser l'argent à l'UQTR, qui va nous le verser», a-t-il résumé.

La subvention versée par la Ville servira à éponger une partie de cette dette. L'université aura donc 5,1 M$ à rembourser à la Ville.

 

Une candidate défaite filme le conseil municipal à son insu

Pour une première fois, la séance du conseil municipal de Trois-Rivières était diffusée en direct sur Internet, lundi soir. C'est toutefois à l'initiative d'une citoyenne et non de la Ville que cette diffusion a pu avoir lieu.

Mariannick Mercure, candidate défaite au poste de conseillère dans le district des Vieilles-Forges, a annoncé à la fin de la séance qu'elle avait filmé et diffusé cette dernière en direct sur le web.

«La télédiffusion est illégale, mais l'utilisation épisodique d'une caméra est permise. On est plusieurs à s'intéresser à ça alors on pourrait se relayer. Il y a plein de gens, comme les petites familles, qui pourraient aller chercher quelque chose là-dedans», a-t-elle affirmé.

Le maire Yves Lévesque a d'abord réagi de façon virulente à cette annonce-surprise en rappelant qu'un citoyen a récemment reçu une mise en demeure pour avoir filmé une séance du conseil municipal de Sainte-Julie, malgré avoir reçu l’interdiction de le faire. Il a toutefois affirmé ne pas avoir l'intention de poursuivre Mme Mercure et ne s'oppose pas à ce qu'elle ou quelqu'un d'autre répète l'expérience.

«L'idée, c'est que la Ville ne dépense pas d'argent pour ça. Si quelqu'un veut s'asseoir et diffuser chaque réunion du conseil, ce n'est pas un problème. Ça dépend de quelle façon ça se fait, mais si elle (Mme Mercure) ne l'avait pas dit, je ne l'aurais pas su, alors ça ne me dérange pas», a-t-il nuancé peu après.

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