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Tardif déplore l’absence de changement à la mairie

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4 novembre 2013
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Par Matthieu Max-Gessler
TROIS-RIVIÈRES - 

La division du vote aura eu raison des aspirations de Sylvie Tardif, qui termine seconde la course à la mairie de Trois-Rivières. C’est du moins ce dont est convaincue la candidate qui affirme avoir tout tenté pour rallier ses adversaires.

«Je désire souligner le travail des quatre autres adversaires. Chacun d’entre eux, à sa façon, a tout donné pour remporter la victoire. Malheureusement, nous n’avons pas pu créer le ralliement si nécessaire pour atteindre notre objectif commun: le changement à la mairie», a déploré Sylvie Tardif devant une centaine de ses partisans, hier soir, à La Rose d’Or.

La candidate défaite s’est d’ailleurs étonnée d’avoir été la cible de tant d'attaques de ses adversaires, chose qu’elle s’est défendue d’avoir faite pendant la campagne électorale.

«Même ce soir, j’entendais des adversaires qui trouvaient le moyen encore de m’attaquer. Mon Dieu, lâchez-moi! Des fois, on aurait presque dit que c’était moi, la mairesse sortante», a-t-elle ironisé.

Mme Tardif a insisté sur le fait qu’Yves Lévesque n’a pas obtenu la majorité des voix. Si elle n’a pas réussi à le déloger de la mairie, elle croit néanmoins que «la population lui envoie un message de changement et qu'il devra en tenir compte».

Fini la politique municipale

Suite à sa défaite, Sylvie Tardif compte tourner la page sur ses années en politique municipale. Elle se consacrera entièrement à COMSEP, l’organisme communautaire qu’elle a fondé en 1986, et à divers voyages à caractère humanitaire.

«Je vais aller me réaliser ailleurs. J’ai souvent refusé d’aller en Afrique pour donner de la formation là-bas et dans des colloques en Europe, a-t-elle indiqué. Je voulais rester pour le budget ou d’autres activités de conseillère. Je vais échanger le pouvoir pour ma liberté.»

L’organisatrice communautaire ne s’attriste pas outre mesure de devoir tirer sa révérence après 10 ans de vie politique. Elle affirme même qu’elle aurait eu du mal à travailler à nouveau avec Yves Lévesque.

«J’avais le choix: tenter l’expérience de la mairie ou faire un autre mandat. Sincèrement, je n’aurais pas été capable de faire un autre mandat avec le maire actuel. D’être considérée comme une conseillère de seconde zone tout le temps, c’est difficile».

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