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Dufresne somme Tardif d’abandonner la course

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30 octobre 2013
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

La candidate à la mairie de Trois-Rivières Catherine Dufresne a demandé à Sylvie Tardif de se retirer de la course pour des raisons éthiques. Par voie de communiqué mercredi matin, Mme Dufresne a remis en question l’intégrité de son adversaire à la suite d’évènements qui se sont produits la semaine dernière.

«Pour moi, le chat est sorti du sac. On voit que la cupidité de Mme Sylvie Tardif a pris la place de son sens de l’éthique, une candidate qui a fait campagne sur la base de l’intégrité et de l’éthique. Cette semaine, nous avons cette plainte qui s’ajoute à son bilan», a lancé d’emblée Catherine Dufresne, tout en réclamant des excuses publiques de la candidate.

Mme Dufresne reproche à l’équipe de Sylvie Tardif d’avoir «fait voter des gens atteints d’Alzheimer et ce, contre la volonté de la famille.»

Pas de plainte formelle

Or, après vérification, l’évènement auquel Mme Dufresne réfère n’a fait l’objet d’aucune plainte officielle auprès du Directeur général des élections (DGE). «Un courriel a été adressé au service des requêtes de la Ville de Trois-Rivières. Ce courriel a été transmis à quelqu’un de mon équipe électorale, qui en a accusé réception en me mettant en copie. C’est comme ça que je l’ai su lundi, en fin d’après-midi, a indiqué Me Gilles Poulin. Ça provenait d’une personne qui disait que l’organisation de Sylvie Tardif avait offert de transporter sa mère pour aller voter, que celle-ci était atteinte d’Alzheimer et que ça l’avait choqué.»

Ledit courriel ne contenait ni le nom, ni l’adresse de la personne en question. Selon le DGE, ce qui était reproché à l’équipe Tardif «ne contrevenait à aucune loi. Il y a peut-être une question éthique, mais certainement pas une question juridique qui nécessitait [son] intervention» et ce, même si une plainte avait été envoyée en bonne et due forme.

«À partir du moment où une personne est inscrite sur la liste électorale, elle est présumée être apte à voter. Si elle est en mesure de s’identifier au scrutateur, on lui permet de voter, peu importe ce que la famille en pense», a poursuivi Me Poulin.

Tardif se défend

Sylvie Tardif n’accorde pas d’importance aux propos de son ex-collègue du Groupe des sept. «C’est de la petite politicaillerie. Ça ne vaut même pas la peine que je dépense de la salive là-dessus. Ce que j’entends sur le terrain, c’est que Catherine Dufresne devrait se retirer parce qu’elle divise le vote», a rétorqué la candidate, précisant au passage que la dame en question n’aurait même pas voté, en raison des longues files d’attente.

Mme Tardif se défend également de «la proximité douteuse de son équipe et de l’organisme COMSEP», dénoncée par Catherine Dufresne et Force 3R. «COMSEP a une bâtisse de 40 000 pi². Ce n’est pas une petite affaire. COMSEP loue des locaux et c’est légal. C’est de l’autofinancement pour l’organisme et je paie le même prix que le marché», a-t-elle expliqué.

Plus encore, ces attaques ciblées encouragent Sylvie Tardif. «Dans les faits, ça veut dire que je suis près du but, très près de gagner l’élection. Ma candidature dérange. Mes adversaires font tout ce qu’ils peuvent pour que je n’accède pas au poste de maire», a-t-elle conclu.

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