Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un débat sous le signe de la zizanie

durée 20h52
24 octobre 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

Si le débat de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières s’était déroulé dans un calme relatif mardi, il en était tout autrement pour celui du télédiffuseur public, jeudi soir.

Certes, la formule était différente et laissait sans doute plus de place à la confrontation. Chaque candidat pouvait poser une question à deux de ses adversaires, dont l’identité avait été déterminée au préalable, par tirage au sort. Trois thèmes avaient été retenus, soit éthique et politique, finances publiques et vision d’avenir.

Cinq questions provenant du public ont également été adressées aux candidats. Il s’agissait du premier affrontement réunissant les six aspirants à la mairie.

L’éthique, une corde sensible

L’harmonie a rapidement quitté le plateau, dès l’étape des présentations. Sylvie Tardif s’est posée en «seule candidate pour sortir le maire sortant» alors que Catherine Dufresne a opposé sa vision à celle «d’un homme qui dépense sans compter» et à celle «d’une femme pour qui pense que l’argent pousse dans les arbres.»

Mais c’est Pierre-Benoit Fortin qui a porté le premier coup à l’endroit de Richard St-Germain, de Force 3R. Celui qui s’était montré discret lors du précédent débat a invité le président du parti municipal à se départir de son entreprise (Club de golf Le Marthelinois) s’il est élu, pour éviter toute forme de conflit d’intérêt, puisque l’entreprise reçoit un crédit de taxes.

Les candidats se sont ensuite lancé mutuellement plusieurs flèches sur le thème de l’éthique. À tour de rôle, chacun des trois aspirants qui siègent actuellement au conseil municipal a pris soin de rappeler aux deux autres «qu’ils n’étaient pas des modèles en [cette] matière.»

Débandade

C’est lorsque la dette municipale a été abordée que la joute oratoire a littéralement tourné au vinaigre. Pierre-Benoit Fortin n’a laissé aucune chance à ses adversaires de parler, malgré les rappels à l’ordre fréquents de l’animatrice, qui a dû passer à la question suivante plus rapidement que prévu. La cacophonie était telle, que les gens dans la salle avaient peine à savoir qui avait le droit de parole.

Cette atmosphère a visiblement irrité Marcelle Girard, qui a mentionné être profondément déçue du débat. «J’ai plein de rêves pour Trois-Rivières, mais je ne peux pas les présenter aux citoyens parce qu’on ne fait que se chicaner», a-t-elle déploré.

En fin de débat, Sylvie Tardif a même demandé à Pierre-Benoit Fortin «de modérer ses transports», alors que celui-ci se montrait agressif en pointant les gens avec son crayon. Du même souffle, elle en a profité pour attaquer Yves Lévesque. «Vous voyez, M. le maire, il y en a qui sont pires que vous», a lancé la candidate.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 18h00

Dix jours après l'adoption sous bâillon de la loi 2, Santé Québec reste muette

Santé Québec ne s'est toujours pas prononcée sur la loi spéciale qui change la rémunération des médecins, 10 jours après son adoption sous bâillon à l'Assemblée nationale. «Nous sommes toujours à en faire l'analyse», a indiqué lundi la porte-parole Catherine Brousseau. «Nous voulons prendre le temps de bien comprendre sa portée et écouter le ...

Publié à 12h00

Carney a été conseillé à contrer Trump s'il se montrait provocateur, selon une note

Mark Carney, nouvellement élu au poste de premier ministre, a été conseillé de contrer les provocations du président américain Donald Trump si ce dernier se plaignait à nouveau de la sécurité à la frontière, des dépenses consacrées à la défense et à l'entrée de fentanyl aux États-Unis par le Canada. Une nouvelle note récemment obtenue en vertu de ...

Publié à 9h00

Le premier budget de Mark Carney pourrait pointer vers une nouvelle direction

Le gouvernement libéral de Mark Carney doit présenter mardi le prochain budget fédéral, le plus grand événement politique de l'année, juge déjà un expert. Le premier budget sous la direction du premier ministre Mark Carney doit distinguer les dépenses de fonctionnement courantes de celles stimulant les investissements en capital des secteurs ...