Yves Lévesque annonce la deuxième phase du technoparc

Par Claudia Berthiaume
Un nouveau bâtiment sera construit dans le technoparc de Trois-Rivières sur Saint-Laurent. Au coût de 4,5 M$, l’incubateur accueillera des entreprises œuvrant dans les domaines de la microélectronique et des télécommunications. C’est ce qu’a annoncé Yves Lévesque, mardi matin.
La Ville aurait un partenaire financier dont elle ne peut divulguer l’identité pour le moment. Chose certaine, environ 15 000 des 25 000 pi² de la superficie de l’édifice seraient sous la gestion d’Innovation et Développement économique (IDE) Trois-Rivières.
«Un incubateur, c’est un équipement qu’on loue à moindre coût pour des gens qui veulent se partir en affaires. La Ville doit avoir un climat favorable et les infrastructures nécessaires au développement économique. Si on n’a pas ces équipements-là à offrir aux entreprises, on ne les attirera pas chez nous», a mentionné Yves Lévesque.
Selon le maire sortant, deux des entreprises qui utilisent des locaux dans le premier bâtiment du technoparc pourraient déménager dans le nouvel édifice. «On n’a refusé personne dans le technoparc, mais dans le premier laboratoire, ce sont principalement des gens qui travaillent dans le domaine de la biotechnologie et de l’environnement. Il y a également d’autres clients intéressés pour la nouvelle bâtisse», a précisé M. Lévesque.
Au total, la deuxième phase du technoparc pourrait permettre d’accueillir une douzaine d’entreprises offrant des emplois spécialisés.
Yves Lévesque estime que cette annonce s’inscrit dans sa vision de diversification de l’économie trifluvienne. «Depuis 2002, nous avons fait beaucoup d’efforts pour diversifier l’économie. On a investi dans cinq grands axes: la culture, l’industrie touristique et sportive, l’économie du savoir avec nos institutions d’enseignement, l’industrie manufacturière et l’aéronautique», a-t-il souligné.
La réduction de la dette, en chiffres
Le maire sortant a profité de l’occasion pour réitérer son engagement de réduire la dette de Trois-Rivières. Du même souffle, il a déploré la sortie de Sylvie Tardif la semaine dernière. «Je trouve ça dommage parce que j’ai toujours été honnête et transparent envers la population. Effectivement, en octobre 2001, avant les élections municipales, j’avais dit que si j’étais élu maire de Trois-Rivières, je ferais la même chose qu’à Trois-Rivières-Ouest et je diminuerais la dette, a reconnu M. Lévesque. Quand je suis arrivé dans la nouvelle grande ville, le 22 janvier 2003 précisément, je me suis rendu compte qu’il y avait un déficit incroyable au niveau des infrastructures. C’est à ce moment-là que j’ai ramené le baromètre de Trois-Rivières-Ouest à Trois-Rivières pour dire aux gens que je n’avais pas oublié ma priorité, mais qu’il y avait trop de choses à faire pour s’attaquer à la dette pour l’instant.»
Une fois la précision faite, M. Lévesque a fait de la réduction de la dette son engagement majeur dans la campagne électorale. «Je peux même vous donner des chiffres. D’ici 2019, la dette aura diminué de 20%. Et dans le prochain mandat, elle baissera de 25 M$. C’est un effort considérable parce c’est de ce montant qu’elle augmentait annuellement. Tout ça, en prenant en considération que tout va bien, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut nous tomber sur la tête, et en maintenant les investissements dans nos immobilisations. Si on veut être conservateurs, elle diminuera d’au moins 10 à 15 M$», a détaillé le maire sortant.
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