Le maire Lévesque en dette de crédibilité, selon Tardif

Par Claudia Berthiaume
Sylvie Tardif a réagi, vendredi, aux propos tenus la semaine dernière par le maire sortant concernant la dette trifluvienne. Archives du quotidien local à l’appui, elle a tenté de démontrer qu’Yves Lévesque ne tenait pas ses promesses.
La candidate à la mairie de Trois-Rivières avait choisi d’entamer la course en ne réagissant pas aux propos des autres candidats pour se concentrer sur la diffusion de son programme. Mais vendredi, elle n’en pouvait plus. «Trop c’est trop. Je ne peux pas laisser dire n’importe quoi sans réagir», a lancé Mme Tardif.
Elle a cité un article de <I>L’Écho<I>, dans lequel M. Lévesque soutenait qu’il réalisait toujours ce qu’il avançait. «Je vais vous prouver le contraire», a annoncé la candidate, en brandissant un article du quotidien local datant de 2001, dont le titre est «Yves Lévesque promet d’effacer la dette trifluvienne en huit ou 12 ans…et peut-être moins».
Selon Sylvie Tardif, il y a là une nuance à faire avec le discours que répète le maire sortant depuis le début de la campagne à l’effet qu’il aurait dit, en 2001, ne pas pouvoir s’attaquer à la dette de la ville avant une douzaine d’années.
Or, ce sont ces mots qui ont été transmis aux médias, par le biais d’un communiqué du clan Lévesque la semaine dernière. «Lors de la campagne pour la mairie de Trois-Rivières à l’automne 2001, Yves Lévesque avait promis de commencer à baisser la dette de la nouvelle Ville après huit ou 12 ans du début de la fusion», pouvait-on y lire. Qui dit vrai?
Autre exemple
Selon la candidate, «non seulement il n’en n’est pas venu à bout contrairement à son engagement mais il a plus que triplé cette dette tout en haussant substantiellement les taxes», a martelé Mme Tardif.
Pour étayer ses propos, l’aspirante-mairesse a brandi un second article datant de la campagne électorale de 2001 dans lequel on peut lire que «le candidat à la mairie (Yves Lévesque) rappelle que pour sa part, ses priorités sont d’établir un coût raisonnable pour le payeur de taxes, des services près des gens et des décisions prises après discussion avec les membres du conseil municipal.»
«Moi je ne me suis jamais sentie consultée. J’ai souvent appris des choses dans les médias», a continué la candidate.
L’heure du choix
Sylvie Tardif s’est à nouveau posée en seule figure capable d’incarner le changement à l’hôtel de ville. «Vous avez le choix entre le maire sortant, qui ne tient pas ses promesse, ou quelqu’un qui est reconnu pour tenir sa parole et ses engagements», a-t-elle conclu.
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