La revitalitalisation du Cap-de-la-Madeleine, une priorité pour Tardif

Par Claudia Berthiaume
Sylvie Tardif s’est donné le mandat de dynamiser les rues commerciales du Cap-de-la-Madeleine si les électeurs la choisissent le 3 novembre prochain.
C’est devant des gens d’affaires issus de ce coin de la ville que la candidate à la mairie de Trois-Rivières a fait cette promesse, à son local électoral, lundi. Elle accordera une attention particulière au secteur communément appelé « le bas du Cap », à savoir les rues Fusey et Saint-Laurent et le boulevard Sainte-Madeleine.
«Je souhaite en faire des rues d’ambiance avec des commerces de proximité comme les rues Mont-Royal et Saint-Hubert à Montréal. Ce n’est pas le centre-ville, mais ce sont des rues vivantes», a imagé Mme Tardif. Pour cette dernière, la revitalisation de ces artères passe par l’ajout de mobilier urbain et d’espaces verts, mais aussi par la concertation entre les différents acteurs.
«Il faut faire une étude de besoins et impliquer les citoyens, les commerçants, les organisations sociales et la Ville. Je veux embellir ce côté-ci (l’est) autant que l’autre côté (centre-ville) pour que l’ensemble des citoyens de Trois-Rivières viennent au Cap comme ceux du Cap vont au centre-ville», a poursuivi la candidate.
En ce qui concerne plus précisément la rue Saint-Laurent, Sylvie Tardif compte favoriser la vocation résidentielle. À ce titre, il serait souhaitable, selon elle, d’étendre le montant d’argent voté par le conseil pour la revitalisation des façades de la rue Notre-Dame-Est à ce secteur.
Sans évènement majeur
La conseillère Tardif estime que le Cap-de-la-Madeleine a perdu son évènement d’envergure lorsque les amuseurs publics se sont retirés pour faire place au Comiqu’art. «C’est devenu une fête de quartier. Il y a beaucoup moins de gens qui s’y rendent. Cette réorganisation n’a pas été voulue par les gens qui étaient là», a-t-elle soutenu.
La candidate à la mairie souhaite donc ramener un évènement majeur à l’est de la rivière Saint-Maurice. «Ce ne sera peut-être pas des amuseurs, ni même pendant l’été. Il y a d’autres périodes dans l’année pour développer des choses. On verra ce que les gens veulent», a fait valoir Mme Tardif.
Pour ce faire, elle compte sur la présence du parc des Chenaux et du Centre culturel Pauline-Julien dont le potentiel n’est pas complètement exploité, selon elle.
Sylvie Tardif affirme qu’il s’agit d’une mesure peu coûteuse. «Il faut mettre à la disposition des citoyens et des commerçants une ressource humaine pour les accompagner dans le processus. L’aspect financier n’est pas astronomique. L’idée, c’est de se mettre en mouvement», a-t-elle conclu.
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