Yves Lévesque promet de réduire la dette

Par Claudia Berthiaume
S’il obtient le quatrième mandat qu’il demande aux électeurs trifluviens, Yves Lévesque fera de la réduction de la dette une de ses priorités. C’est du moins ce qu’il a annoncé vendredi, lors de l’inauguration officielle de son local électoral.
Le maire sortant estime que l’heure de s’attaquer à la dette de Trois-Rivières est venue. Dans le dernier rapport de la vérificatrice générale, on pouvait lire que la dette consolidée se chiffrait, le 31 décembre 2012, à 342 M$.
Yves Lévesque se refuse toutefois à parler de « dette » proprement dite, mais utilise plutôt le terme « hypothèque ». «Emprunter pour aller en voyage, c’est une dette. Emprunter pour une résidence, c’est une hypothèque, parce qu’il y a un actif derrière. À ce titre, notre ville a fait des pas de géants depuis quatre ans», a-t-il souligné.
Selon ce qu’il a retrouvé dans ses archives personnelles, M. Lévesque aurait mentionné en 2001, lors de sa première campagne à la mairie trifluvienne, que l’année 2014 serait propice pour amorcer le remboursement.
«À l’époque, les gens me demandaient si j’allais réduire la dette de Trois-Rivières comme je l’avais fait à Trois-Rivières-Ouest et je répondais que non. Il y avait trop de projets majeurs impliquant des dépenses importantes à réaliser. Ça aurait été irresponsable», a-t-il déclaré.
Maintenant que la plupart des grands projets sont terminés ou du moins amorcés et que «la maison est réparée», comme il se plait à l’imager, Yves Lévesque soutient que le «baromètre va commencer à descendre.»
Ce baromètre, que l’équipe Lévesque avait placé bien en évidence lors de la conférence de presse et sur lequel on peut lire le slogan «je l’ai fait, je le referai», remonte à cette même campagne électorale de 2001. En effet, la dette de Trois-Rivières-Ouest avait pratiquement été réduite de moitié pendant le règne d’Yves Lévesque à la mairie, passant de 15 390 618$ à 7 577 000$ entre 1999 et 2001.
Pour le grand Trois-Rivières, le maire sortant n’avance toutefois aucun chiffre ni échéance. Il insiste toutefois sur le fait que la capacité financière trifluvienne s’est améliorée depuis 12 ans, selon lui, et que la qualité de vie de la population ne sera pas amputée par cette nouvelle orientation.
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