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Réplique féminine à la gauche radicale

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3 mars 2013
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

Le quatrième rendez-vous annuel du Réseau Liberté Québec (RLQ) s’est tenu à l’hôtel Delta de Trois-Rivières, dimanche. Les participants ont pu écouter plusieurs panelistes élaborer une « réplique à la gauche radicale ».

Près de 250 personnes se sont réunies au Grand Salon trifluvien, en début d’après-midi, pour assister à la conférence intitulée « Les femmes ont-elles peur de la droite? », animée par la chroniqueuse Sophie Durocher. Ses invitées étaient la chroniqueuse Lise Ravary et la journaliste Brigitte Pellerin.

Selon le plus récent sondage du RLQ, réalisé auprès de ses membres au printemps dernier, seulement 15 % de ceux-ci sont des femmes. « Il faudrait peut-être renverser la question. N’est-ce pas plutôt la droite qui a peur des femmes », a lancé d’emblée Lise Ravary.

Selon cette dernière, les femmes, comme tous les êtres humains, ont peur de ce qu’elles ne connaissent pas. « Il y a un problème de relations publiques à élucider », a-t-elle ajouté.

Pour sa collègue Brigitte Pellerin, les femmes n’ont pas peur de la droite, mais plutôt de s’afficher. « Lorsqu’on s’affiche ouvertement à droite, on est la cible de commentaires mesquins, même violents parfois. Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont prêtes à vivre avec ça », explique la journaliste.

Féminisme de droite

Les trois panelistes ont dénoncé le fait que le féminisme soit associé à la gauche. « Pourquoi la société prend pour acquis que toutes les femmes pensent pareil? Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont en faveur de l’avortement et des garderies subventionnées. Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont à gauche », a insisté Sophie Durocher.

Selon cette dernière, les femmes de gauche, comme Françoise David, reçoivent davantage de soutien lorsqu’elles vont sur la place publique.

La chroniqueuse a rappelé sa propre expérience à titre d’exemple. Lors d’une manifestation du « printemps érable », des étudiants ont brandi une affiche avec l’inscription « Sophie Durocher, christ de salope ».

« Si quelqu’un avait osé dire ça de Françoise David, le mouvement féministe serait monté aux barricades. Mais il s’agissait d’une femme de droite, mariée à une figure connue de la droite, alors personne ne s’est levé pour me défendre », a-t-elle déploré.

Au final, les trois femmes ont utilisé la tribune qui leur était offerte pour clamer qu’elles n’ont pas peur de la droite, mais qu’elles craignent davantage le « féminisme qui entretient l’idée que les femmes sont des victimes. »

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