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Andrew D'Amours - Coalition avenir Québec

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22 août 2012
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Par L'Écho

En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur les cinq mêmes questions. Après Nicolet-Bécancour et Maskinongé, voici les réponses des candidats dans Trois-Rivières.

Pourquoi faire le saut en politique ?

« Je m’intéresse aux enjeux à Trois-Rivières autant qu’au Québec depuis des années. Je trouve qu’on est dans l’immobilisme. Aucun des vieux partis n’offre de solutions pour relancer le Québec. Le discours de François Legault m’intéresse beaucoup sur ce plan. Je voulais faire ma part pour donner un meilleur avenir à notre province. »

Quel bilan faites-vous du gouvernement sortant ?

« Je n’ai pas de difficultés à dire que c’est un constat d’échec. Dans le réseau de la santé, on a des heures d’attente qui sont inacceptables en 2012 au Québec. On avait promis de réformer le système de santé; ça n’a pas été fait. En 2003, lorsque Jean Charest a été élu, on était la quatrième des 10 provinces en ce qui a trait au revenu disponible par habitant. Neuf ans plus tard, on est au neuvième rang. Alors du côté de la gestion de l’économie, c’est un échec. En éducation, le taux de décrochage n’a pas diminué. 70% des citoyens croient que le gouvernement libéral est corrompu. Le niveau de confiance a rarement été aussi bas. »

À quels enjeux le prochain député de Trois-Rivières devra s’atteler en priorité ?

« La création d’emplois. Il faut encourager l’investissement privé à Trois-Rivières. On a besoin de plus d’emplois, et d’emplois payants. Il faut créer un climat propice à l’entrepreneuriat. On a une situation géographique idéale entre Québec et Montréal. Il faut que le développement économique devienne une obsession.»

La population de Trois-Rivières est l’une des plus âgées au Canada. Quels sont vos engagements à l’égard des aînés ?

« Quelque chose qu’on ressent sur le terrain, c’est qu’ils s’inquiètent de l’héritage qu’ils vont laisser à leurs enfants et leurs petits-enfants; qu’on n’a pas beaucoup d’espoir de régler les problèmes en éducation et en santé. Nous, ce qu’on fait valoir, c’est vraiment un changement. On met beaucoup d’accent sur l’amélioration du réseau de la santé. Or, ce sont les aînés qui ont le plus besoin de médecins. Pour ce qui est des services à domicile, on veut mettre les efforts pour garder les gens le plus longtemps possible chez eux. Le 1000 $ de réduction d’impôt pour les familles s’applique aussi aux personnes âgées, qui ont souvent un revenu annuel de moins de 100 000 $.

Près d’un Trifluvien sur deux est toujours sans médecin de famille. Comment remédier à la situation à court terme ?

« C’est simple. Un an après l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de la CAQ, chaque personne aura un médecin de famille. On a plus de médecins de famille per capita au Québec que dans plusieurs autres provinces du Canada. C’est simplement un problème d’organisation. Il faut avoir le courage de revoir l’administration des programmes de médecine familiale. Il y a des tâches qui devraient pouvoir être accomplies par les superinfirmières ou les pharmaciens, afin que les médecins de famille aient une charge d’au moins 1000 patients. On a 8000 médecins omnipraticiens au Québec, et la moitié de ceux-là voit déjà plus de 1000 patients. Tout ce qu’on demande, c’est 1000 patients par omnipraticiens. Les 8 millions de Québécois seraient ainsi couverts. On est le seul parti à avoir le courage de prendre cet engagement. »

 

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