Jean-Claude Landry - Québec solidaire

Par L'Écho
En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur les cinq mêmes questions. Après Nicolet-Bécancour et Maskinongé, voici les réponses des candidats dans Trois-Rivières.
Pourquoi faire le saut en politique ?
« Parce que Québec solidaire a un projet particulier et novateur à proposer aux Québécois et aux Québécoises. Les valeurs de ce parti, je les porte depuis des années, dans le cadre de mon engagement professionnel et dans le cadre de mes activités militantes. »
Quel bilan faites-vous du gouvernement sortant ?
« Un bilan très simple : celui d’une gestion déficiente aux plans de l’éthique, de la justice sociale et des institutions démocratiques. Au lieu de mobiliser les gens, on les a divisés. Ça nous a menés à la situation sociale actuelle où les Québécois sont plus divisés que jamais sur un certain nombre d’enjeux. »
À quels enjeux le prochain député de Trois-Rivières devra s’atteler en priorité ?
« L’enjeu principal est la diversification économique de Trois-Rivières. Elle passe par l’appui à tous les résidants de la ville. Le gouvernement doit investir temps et énergie pour soutenir les initiatives dans les premiers quartiers et les initiatives de la nouvelle économie, soit les petites et moyennes entreprises et les entreprises d’économie sociale, parce qu’elles permettent l’intégration à l’emploi et sont actives dans des secteurs novateurs d’intervention. »
La population de Trois-Rivières est l’une des plus âgées au Canada. Quels sont vos engagements à l’égard des aînés ?
« De plus en plus, les gens du troisième âge sont actifs, capables d’apporter à la communauté. C’est dans notre mission, chez Québec solidaire, de promouvoir la solidarité sociale et de mobiliser les gens pour qu’ils participent à l’essor social, économique et culturel de leurs communautés. Il faut s’assurer que les services à domicile soient mieux pourvus afin que les personnes âgées puissent demeurer plus longtemps dans leur chez-soi et être actifs au sein de leur communauté. »
Près d’un Trifluvien sur deux est toujours sans médecin de famille. Comment remédier à la situation à court terme ?
« On a à Trois-Rivières, un campus d’une faculté de médecine. On pourrait faire des démarches et des pressions pour accroître le nombre d’étudiants que reçoit ce campus. Il est reconnu que les gens qui font une formation à un endroit on davantage la propension d’y rester. Si on a plus d’étudiants en médecine à Trois-Rivières, on va probablement avoir plus de médecins qui vont s’y installer et mieux desservir leur communauté. On a tout ce qu’il faut en termes d’équipement et d’expertise. Il faut simplement faire des pressions pour rehausser le nombre d’inscriptions, et incidemment, de diplômés.
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