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Aussant rabroué par la Cour

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17 août 2012
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Par Antoine Tremblay
QUÉBEC - 

Le chef d’Option nationale, Jean-Martin Aussant, ne pourra pas prendre part au débat des chefs. Sa demande d’injonction a été rejetée par la Cour, vendredi.

M. Aussant a aussitôt réagi, vendredi matin, à cette décision de la Cour supérieure du Québec.

« Si le débat donne 37 ou 52 minutes à chaque chef, j’aimerais bien avoir le même temps d’antenne pour faire valoir la plate-forme d’Option nationale, a affirmé M. Aussant, de passage à Shawinigan où les candidats régionaux de son parti étaient réunis. Ce n’est pas un caprice, on veut seulement que la loi soit respectée. La loi dit clairement que tous les partis représentés doivent avoir le même temps d’antenne. Si nous ne l’avons pas durant le débat, on peut l’avoir ailleurs durant la campagne, même si ça aurait été plus efficace durant le débat. Ailleurs dans la campagne ça respecterait la loi et nous comptons sur la bonne foi des médias. »

Le chef d’Option nationale a ajouté que le législateur devrait clarifier cette loi pour que l’esprit de celle-ci soit incontournable.

M. Aussant avait déposée une injonction mardi au Palais de justice de Québec afin de pouvoir « prendre part aux débats télévisés présentés par Radio-Canada, Télé-Québec et TVA ».

« Le fait de ne pas être invité aux débats télévisés traditionnels, ni d'avoir un temps d'antenne équivalent aux autres chefs de partis représentés à l'Assemblée nationale me fait douter de la santé de notre démocratie », avait déclaré Jean-Martin Aussant, mardi.

L'audition a été entendue mercredi par la Cour supérieure et la décision a été rendue vendredi, à 11 h.

Bilan de mi-mandat

Le chef d’Option nationale était de passage à Shawinigan vendredi matin pour dresser un bilan de mi-parcours de la campagne du nouveau parti. Pour l’occasion, il était accompagné des cinq candidats de la Mauricie, Charles-Hugo Normand (Trois-Rivières), Gabriel Pelland (Laviolette), Émilie Joly (Champlain), Émilie Viau-Drouin (Maskinongé) et Nathalie Lortie (Saint-Maurice).

« Ça va vraiment très bien. Pour un parti qui n’existait pas il y a huit mois, nous sommes rendus à 4 000 membres de partout à travers le Québec. Nous sommes présents dans 123 comtés et nos candidats proviennent de tous les horizons, ce qui est représentatif de toute la population du Québec. »

Appelé à commenter les plus récents sondages qui donnent à Option nationale 3 % au Québec et près de 7 % en Mauricie dans les intentions de vote, Jean-Martin Aussant précise à la blague que c’est tout de même une augmentation de 50 %. « Je pense que notre principal défi est de faire connaître la plate-forme. Tous ceux qui entendent parler de notre projet plus en détail embarquent. Le défi est aussi que les Québécois sachent ce que l’on représente. Nous sommes déjà en train de bâtir pour la prochaine élection. »

Aucun regret pour son ancien parti

Quant à son ancien parti qui ne cesse de prendre du galon dans les récents sondages et qui a des chances de prendre le pouvoir, Jean-Martin Aussant mentionne que quand il a quitté le Parti québécois, celui-ci se trouvait à 40 % dans les sondages. «Ce n’est pas les mauvais, ni les bons sondages qui m’ont fait quitter ce parti, mais ce sont mes convictions qui m’ont fait partir. »

 (Avec Agence QMI)

 

 

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