Jean-Paul Diamond - Parti libéral

Par L'Écho
En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur les cinq mêmes questions. Après Nicolet-Bécancour voici les réponses des candidats dans Maskinongé.
L’Écho : Pourquoi briguer un autre mandat ?
Jean-Paul Diamond : Depuis que j’ai été élu député en 2008, j’ai fait 300 activités par année pour servir les citoyens de Maskinongé comme j’ai servi (comme maire) les citoyens de Saint-Alexis-des-Monts pendant 27 ans et les maires de la MRC pendant 10 ans (comme préfet). Me présenter comme candidat, c’était un nouveau défi pour moi. Aujourd’hui, je suis très heureux du travail que j’ai accompli avec mon équipe. On a travaillé autant avec les organismes communautaires que les industriels et tous ceux qui veulent investir dans le comté. »
Quel bilan faîtes-vous du gouvernement sortant ?
« C’est un très bon bilan, surtout en ce qui concerne les emplois. Il faut se rappeler qu’on sort d’une crise économique, une des pires depuis les années 1930. Mon gouvernement a réussi à s’en sortir rapidement. Pour moi c’est une fierté parce qu’on a su investir au bon endroit, au bon moment. On n’a qu’à prendre les routes. Quand le Parti québécois était au pouvoir, il consacrait 600 millions $ par années pour l’ensemble des infrastructures du Québec. Nous, on a investi au-dessus de 4,5 milliards $ par année pendant quatre ans. »
Selon vous, à quels enjeux le futur député de Maskinongé devra s’atteler en priorité ?
« Pour moi, ce sera le même enjeu qu’en 2008 : continuer à être près de mes citoyens et mes entrepreneurs pour les accompagner dans leur développement. Lorsque j’étais maire, mon travail était de développer le tourisme. On a maintenant les auberges Le Baluchon et du Lac à L’Eau Claire, la Pourvoirie du Lac Blanc, l’hôtel Sacacomie. On a aussi les vins de Saint-Sévère (Domaine et vins Gélinas), la lavande de Mme Gélinas (Passion lavande), le vignoble de M. Bergeron à Sainte-Angèle-de-Prémont en plus de la ferme de la Nouvelle-France qui est en train de s’implanter. L’annonce de 140 emplois chez Premier Aviation m’a aussi fait plaisir. Je peux donc vous garantir qu’on s’en occupe des emplois. J’ai des projets actuellement sur mon bureau, que je ne peux pas annoncer à cause de la campagne. »
Qu’est-ce que vous pensez du moratoire sur la pêche à la perchaude sur le lac Saint-Pierre ?
« On a travaillé beaucoup sur ce dossier-là. Ils sont en train de faire des études. Lorsqu’elles seront conclues, on sera capable de prendre position. »
Selon vous, qu’est-ce que le gouvernement peut faire pour soutenir les agriculteurs ?
« Des agriculteurs, j’en ai 550 dans mon comté. C’est une industrie de 350 millions $. Je pense que vous pouvez parler à tous les agriculteurs du comté de Maskinongé : quand ils ont eu besoin du député, j’étais là. Chaque fois qu’on a changé de ministre de l’Agriculture, je l’ai assis dans mon bureau avec l’Union des producteurs agricoles, pour que les membres puissent lui poser leurs questions et lui faire part de leurs besoins. Lorsque la Financière agricole avait un déficit de plus de 1 milliard $, le gouvernement l’a épongé en plus d’ajouter 250 millions $. Des agriculteurs de mon comté étaient ensuite venus me voir pour me dire que ce n’était pas assez. J’ai fait des pressions au caucus, à Québec, pour faire en sorte qu’on en ait un peu plus, et le gouvernement a remis 650 millions $. »
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