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Julie Veilleux - Québec solidaire

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16 août 2012
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Par L'Écho

En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur les cinq mêmes questions. Après Nicolet-Bécancour voici les réponses des candidats dans Maskinongé.

L’Écho : pourquoi faire le saut en politique ?

Julie Veilleux : Ça fait longtemps que je m’implique dans le milieu communautaire. J’étais ingénieure chez Nortel où j’ai vécu les coupes. Très jeune, j’ai commencé à réagir au monde capitaliste. Je ne suis pas anticapitaliste, mais en faveur d’une économie plus près des gens. C’est après un stage pour l’ONU en Suisse que j’ai eu la piqûre pour la politique. Ça m’a donné le goût à mon tour d’apporter des propositions qui contribueraient à changer le climat politique ici. »

Quel bilan faîtes-vous du gouvernement sortant ?

« C’est un gouvernement qui gouverne avec les sondages. Je suis convaincue que le gouvernement a les mains liées. La Commission Charbonneau le dira, mais on peut avoir des intuitions. Je trouve qu’on est en situation de crise au Québec et je ne suis pas en accord du tout avec la façon dont M. Charest a géré la situation. Il prend beaucoup de décisions en fonction du 1%, des plus riches. La population, je pense, va commencer à se réveiller. »

Selon vous, à quels enjeux le prochain député de Maskinongé devra s’atteler en priorité ?

« Jusqu’ici, ce que je peux constater auprès des gens sur le terrain, c’est un besoin de revitalisation. Les campagnes se vident au Québec. Maskinongé ne fait pas exception. Il faut miser sur un développement économique durable et solidaire. Je crois à une économie des grosses entreprises : c’est important de créer des emplois. Mais des petites organisations comme des coopératives, des entreprises d’économie sociale, ce sont des organisations qui ne ferment pas au fur et à mesure qu’il y a des crises, parce que l’objectif premier n’est pas la recherche du profit, mais de répondre à un besoin de la communauté. Il faut trouver des moyens de rassembler les gens et trouver des idées. C’est déjà bien parti. »

Que pensez-vous du moratoire sur la pêche à la perchaude sur le lac Saint-Pierre ?

« Moi je me questionne à savoir s’il y a eu assez de discussions. C’est sûr qu’il y a des intérêts partagés. C’est compréhensible que les gens qui font la pêche professionnelle ou sportive réagissent. D’un autre côté, c’est important de penser aux besoins des citoyens d’aujourd’hui, mais surtout à ceux des générations futures. Je pense que parfois, c’est nécessaire de prendre des moyens draconiens. Il faut trouver des solutions pour les gens qui peuvent se sentir brimés. Il faut s’assurer qu’on prenne les décisions avec les bonnes données. En ce qui me concerne, un moratoire pour prendre le temps d’étudier la question, je suis à 100% d’accord avec ça. »

Selon vous, qu’est-ce que le gouvernement peut faire pour soutenir les agriculteurs ?

« Le gouvernement peut aider davantage les petits producteurs à tenir la route. Ce n’est pas facile pour eux de faire leur mise en marché, d’accéder aux supermarchés. Évidemment, on est dans un contexte de libre-échange, alors c’est la loi de l’offre et de la demande qui gouverne. C’est un système très néo-libéral. C’est de convaincre les gens de se serrer les coudes. Je crois en un Québec solidaire. Pour résumer, il faudrait revoir les mesures de libre-échange, et voir jusqu’à quel point on peut resserrer nos frontières pour s’encourager entre nous. »

 

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