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Gilles Mayrand - Parti québécois

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15 août 2012
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Par L'Écho

En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur cinq questions.

L’Écho : Pourquoi faire le saut en politique ?

Gilles Mayrand :« Je suis un militant dans Nicolet-Bécancour depuis le référendum de 1980. J’ai été impliqué à plusieurs niveaux au sein du Parti québécois. C’était naturel de me porter candidat dans cette circonscription qui a voté la dernière fois pour être représentée par le Parti québécois. »

Quel bilan faîtes-vous du gouvernement sortant ?

« C’est un gouvernement usé et dépassé par les événements. Il n’a pas réglé le conflit étudiant. Il a à peine daigné négocier avec eux. Au cours des quatre dernières années, on a vu un laisser-aller. La dette du Québec a gonflé de 30%. On fait une grande promotion du Plan Nord, mais à mon avis, c’est l’exploitation de nos ressources par les entreprises privées et étrangères plutôt que l’enrichissement collectif du peuple du Québec. »

Selon vous, le prochain député de Nicolet-Bécancour devra s’attaquer à quels enjeux en priorité?

« Nicolet-Bécancour est un comté grandement agricole. C’est une question importante chez nous. On veut augmenter de 30 à 50% notre souveraineté alimentaire, en travaillant avec les producteurs. Il y a aussi la question de la relève agricole et le maintien des fermes familiales. On sait que la valeur des fermes augmente, donc que c’est de plus en plus difficile pour les jeunes de prendre le relais. On a aussi le dossier de la santé. Chez nous comme ailleurs, nos médecins commencent à prendre de l’âge et se dirigent vers la retraite. Il faut assurer la relève. Un de nos objectifs est que chaque citoyen ait accès à un médecin. »

Êtes-vous pour ou contre la réfection de la centrale nucléaire?

« Lors de son dernier congrès, le Parti québécois a pris la décision de démanteler la centrale, pour plusieurs raisons. La plus importante est les coûts élevés de la rénovation. Pour ma part, je crois que la décision est prise de déclasser la centrale, mais que le gouvernement n’a pas le courage de nous le dire. Il faut déjà penser à comment on va remplacer ces emplois de qualité. Déclasser une centrale nucléaire, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Les gens qui y travailleront auront acquis des connaissances nouvelles et on pourra louer cette expertise-là à l’étranger. Le Parti québécois s’est engagé à réserver une somme de 200 millions $ pour encourager l’émergence de nouvelles entreprises de haute technologie chez nous, pour garder notre main d’œuvre.»

Êtes-vous pour ou contre l’exploration et, éventuellement, l’exploitation des gaz de schiste sur le territoire de Nicolet-Bécancour ?

« Le Parti québécois a une position claire là-dessus : un moratoire temps et aussi longtemps qu’on n’ait pas démontré hors de tout doute que la fracturation ne créera pas de dommage aux nappes phréatiques. On est contre l’exploitation des gaz de schiste de la façon dont ça se fait pour l’instant. C’est une richesse naturelle qui est là depuis des milliers d’années. Ce sera encore là pour les générations futures, alors prenons le temps. Si on a vraiment besoin de cette énergie dans 20 ou 30 ans, on aura probablement eu le temps de trouver des méthodes qui seront beaucoup plus sécuritaires. »

 

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