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Jean-Martin Aussant - Option nationale

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15 août 2012
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Par L'Écho

En cette campagne électorale, L’Écho vous propose un tour d’horizon de chacune des circonscriptions où le journal est distribué. Chaque semaine, nous demanderons aux candidats de se prononcer sur les cinq même questions. Nicolet-Bécancour ouvre le bal.

L’Écho : Pourquoi briguer un autre mandat ? 

Jean-Martin Aussant : « Pour continuer de travailler pour la souveraineté. C’est ce qui m’a amené en politique. Aussi, pour y changer les mentalités. Il faut penser plus à l’intérêt collectif qu’à l’intérêt d’un parti. C’est pourquoi j’ai toujours gardé le même discours, basé sur mes convictions, et que je n’en dévierai jamais, même si parfois ça peut être plus populaire de dire tel ou telle chose. »

Quel bilan faîtes-vous du gouvernement sortant ?

« Assez sévère. On peut juger par les faits : des ministres libéraux ont dû démissionner par manque d’éthique, il y a des ressources naturelles qui sont données au lieu d’être vendues, le système de santé ne va pas mieux en dépit des promesses électorales répétées lors des trois dernières campagnes. Je ne pense pas que ce gouvernement-là mérite qu’on lui redonne notre confiance. »

Selon vous, le prochain député de Nicolet-Bécancour devra s’attaquer à quels enjeux en priorité ?

« Il y a des enjeux locaux qui rejoignent les enjeux nationaux. L’agriculture, par exemple, est un enjeu important ici. Dans notre plate-forme, on parle de souveraineté alimentaire et de patrimoine national pour tout ce qui est agricole. Les citoyens sont aussi touchés par l’éthique en politique et le système démocratique. À ce titre, on propose d’instaurer un mode de scrutin proportionnel et à date fixe. Il y a aussi l’enjeu de la centrale nucléaire Gentilly-2. Selon nous, l’argent qu’on veut mettre là-dedans devrait être investi ailleurs que dans le nucléaire, parce qu’on pourrait créer beaucoup plus d’emplois avec les mêmes investissements.

Justement, vous êtes opposés à la réfection de la centrale nucléaire. Pourquoi ?

« À moins de vouloir faire de la petite politique en évoquant la peur de perdre des emplois, il faut expliquer qu’avec le même argent, on peut créer beaucoup plus d’emplois pour les gens de Nicolet-Bécancour et de tout le Québec. En Ontario, on a créé 16 000 emplois avec le même argent qu’on veut mettre dans Gentilly-2. Le Québec est béni au plan énergétique. On a toutes les formes d’énergie disponibles : le solaire, l’éolien, la biomasse, la géothermie et même l’hydrogène. On n’a donc pas besoin de s’imposer le nucléaire, qui est l’énergie la plus chère. Ceux qui parlent d’un coût de 7 cents le kilowatt/heure excluent beaucoup de frais, notamment ceux reliés à la gestion des déchets, dont on ne sait pas quoi faire. Aussi, on est dans un contexte de surplus d’énergie au Québec. Peut-être que le nucléaire n’émet pas de gaz à effet de serre, mais sur le plan environnemental, on ne peut pas dire que de léguer des déchets radioactifs soit du développement vert.

Êtes-vous pour ou contre l’exploration et, éventuellement, l’exploitation des gaz de schiste sur le territoire?<B>

« Dans notre plate-forme on veut un moratoire là-dessus tant que des études objectives n’auront pas été soumises à la population. Quand je dis "objectives", je parle d’études qui seront reconnues à la fois par les environnementalistes et les industriels. Si ces études nous prouvent qu’on peut aller de l’avant de façon sécuritaire aux plans économique, environnemental et social, alors là ce sera peut-être une bonne idée d’exploiter les ressources qu’on a ici plutôt que d’importer, à hauteur de 2 milliards $ par année, du gaz venu d’ailleurs. En attendant, il faut un moratoire. »

 

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