Marois et Benhabib à Trois-Rivières

Par Mathieu Duquette
Un peu plus d’une heure après la dissolution de la 39e législature québécoise par le lieutenant-gouverneur, la chef du Parti québécois Pauline Marois était déjà à Trois-Rivières pour diner en compagnie de cinq des six candidats du PQ de la région.
Mme Marois a été accueillie par Djemila Benhabib, Noëlla Champagne, Patirck Lahaie, Gilles Mayrand et Luc Trudel à sa sortie de son autobus de campagne. Il s’agissait d’ailleurs d’un premier bain de foule pour Mme Benhabib dans la circonscription qu’elle convoite. Seul André Beaudoin, qui brigue le comté de Laviolette, manquait à l’appel.
En après-midi, tous se sont rendus au Musée québécois de la culture populaire pour y présenter officiellement Mme Benhabib.
Mme Marois a ensuite repris la route vers la région métropolitaine, mais s’arrêtera à Joliette au passage.De passage en après-midi dans Trois-Rivières, où elle a présenté sa candidate-vedette Djemila Benhabib, la leader péquiste a accusé le premier ministre d’avoir déclenché des élections pour esquiver les questions sur son bilan et les révélations potentielles lors de la reprise des travaux de la commission Charbonneau.
Québec terre d'accueil
La candidate péquiste Djemila Benhabib, qui est arrivée au Québec en 1997 à l’âge de 24 ans, a fait l’apologie de l’ouverture des Québécois qui lui ont « donné des ailes ».
« J’avais le sentiment que pour moi ici, tout serait possible. Le Québec m’a ouvert les bras alors que je n’avais nulle part où aller », a-t-elle avoué, visiblement émue.
L’auteure du livre « À contre-Coran », a confié vouloir faire campagne non seulement sur le thème de la laïcité, qui lui est cher, mais aussi sur l’intégration des immigrants.
« M. Charest fait venir des gens et il les laisse à eux-mêmes. Le taux de chômage dans certaines communautés immigrantes est très important », a rappelé Mme Benhabib.
(Avec Agence QMI)
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