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Pauline Marois en campagne dans la campagne

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11 juillet 2012
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Par Guillaume Jacob
TROIS-RIVIÈRES - 

Pauline Marois promet d’adopter une nouvelle politique de souveraineté alimentaire si le Parti Québécois est porté au pouvoir lors des prochaines élections. La chef péquiste en a dévoilé les grandes lignes lors de son passage dans une ferme de Trois-Rivières le 11 juillet.

Le Parti québécois a l’ambition de faire passer de 33 % à 50 % la proportion des aliments consommés et issus du Québec. En 25 ans, la proportion des aliments cultivés et consommés ici a chuté de près de moitié, passant de 78 % en 1985 à 33 % en 2009, a souligné Mme Marois.

Pour ce faire, le parti propose de faciliter le développement de nouvelles appellations contrôlées et de favoriser le développement de nouvelles productions sur des terres en friche. Les grandes chaînes d’alimentation, les hôtels et les restaurants seraient invités à adopter des politiques d’approvisionnement de proximité. La Société des alcools serait aussi mise à contribution avec une politique d’achat et de vente de produits du Québec.

« L’achat de produits locaux permet aussi de diminuer la pollution liée au transport et de diminuer notre déficit commercial », a souligné Mme Marois.

Quant aux moyens à la disposition du gouvernement pour réaliser ces objectifs, la chef péquiste est demeurée floue, parlant de mesures fiscales et non coercitives.

« L’agriculture est un des fondements du tissu social, économique et culturel du Québec. Il est important de la soutenir », a déclaré Pauline Marois. La chef péquiste a rappelé que 15 des 17 régions du Québec étaient hôtes d’activités agricoles.

 

Protéger les terres

Le Parti québécois est aussi préoccupé par l’achat de terres agricoles par des investisseurs. « Notre parti réviserait la loi sur l’acquisition des terres agricoles par les non-résidants, pour éviter que les terres ne fassent l’objet de spéculation », précise Mme Marois.

Campagne électorale

Pauline Marois serait « profondément déçue » qu’une campagne électorale soit lancée le 1er août, comme le veut la rumeur. « La population sera absente, beaucoup de gens seront en vacances et n’auront pas la tête à des élections. Je comprends que les libéraux veulent faire oublier leur bilan, mais il est irresponsable de lancer le scrutin à ce moment de l’année. »

Néanmoins, la chef péquiste assure que son parti sera prêt si des élections surviennent dans les prochaines semaines.

 

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