Jean-Guy Dubois se lance dans la course à la mairie de Bécancour. Il souhaite ainsi succéder à Maurice Richard, ce dernier ayant quitté ses fonctions plus tôt ce printemps pour devenir directeur de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour. Il fera donc campagne contre Gaétane Désilet, conseillère municipale qui s’est déjà déclarée candidate à l’élection qui se tiendra le 12 août.

Il s’agit d’un retour en politique pour M. Dubois, qui a été conseiller municipal de 1979 à 1986 et puis maire de Bécancour de 1986 à 1995. Courtier en valeurs mobilières à la retraite depuis un an, il dit avoir été convaincu de se présenter après que plusieurs personnes de son entourage l’eurent encouragé à le faire.

« J’aime le monde et j’aime la ville où j’ai toujours vécu.», expose-t-il. Le Bécancourois dit vouloir être un candidat rassembleur et responsable.

« Je veux gagner la confiance des élus en place, dont je reconnais la valeur et l’intégrité. Je souhaite travailler avec eux. » M. Dubois croit que le temps est venu de repenser le plan de développement stratégique de la communauté, qui « allie étendue et proximité ».

M. Dubois se dit prêt à relever les importants défis qui attendent la Ville, alors que plusieurs décisions extérieures influenceront grandement son avenir : réfection de la centrale nucléaire, l’exploitation des gaz de schiste ainsi que les projets qui pourraient voir le jour au parc industriel.

En ce qui concerne la centrale Gentilly-2, le candidat est en faveur de sa réfection. « Si le gouvernement décide de la fermer, il y aura de grandes négociations à venir, à savoir ce qu’on laissera comme projet structurant dans le milieu. »

Quant à l’exploitation des gaz de schiste, M. Dubois prône la prudence. « À la lumière des connaissances qu’on a jusqu’à maintenant, je ne souhaite pas voir d’exploitation sur le territoire de Bécancour. » Il ne ferme toutefois pas la porte complètement : « Nous avons besoin d’un temps d’arrêt, de savoir où en sont les promoteurs et le gouvernement dans leur évaluation des retombées. »

Le candidat souhaite mener une campagne sobre et respectueuse. « J’invite les citoyens, quelle que soit leur allégeance, à aller voter. »