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Plamondon derrière Marois

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24 novembre 2011
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Par Nicolas Ducharme

Alors que le gouvernement Charest réussit à se maintenir dans les sondages et que le nouveau parti de François Legault, la Coalition avenir Québec, prend son envol avec succès, les chicanes intestines continuent de ronger le Parti Québécois. Une situation que n'apprécie pas du tout Louis Plamondon.

Alors que plusieurs députés, insatisfaits du travail de leur chef, ont quitté le bateau du Parti Québécois, Louis Plamondon continue d'être derrière Pauline Marois. « Je suis opposé à toute forme de division. C'est ce qui affaiblit le mouvement. »

D'ailleurs, le vétéran de la politique ne comprend pas pourquoi la guerre semble être déclarée envers la chef de l'opposition.

« Pauline Marois a occupé 11 ministères et elle a obtenu un vote de confiance de 93% des membres lors du dernier congrès. Lorsqu'elle est arrivée, le parti était à terre et n'avait plus d'argent. Maintenant, il forme une opposition d'une force jamais vue au Québec. Je me demande pourquoi on lui cherche des poux. C'est la personne qui a le plus d'expérience. »

M. Plamondon se rappelle que de telles querelles étaient très rares au Bloc Québécois. « La force du Bloc, c'était son unité et le fait que ses débats prenaient place entre quatre murs et jamais sur la place publique. Nous cherchions toujours un consensus. De plus, nous avions un chef extrêmement solide (Gilles Duceppe). »

Option nationale

Le 7 juin dernier, Louis Plamondon a vu une partie de sa circonscription devenir indépendante à l'Assemblée nationale lorsque Jean-Martin Aussant, député de Nicolet-Yamaska, a quitté le Parti Québécois. Depuis, Aussant a formé Option nationale, une troisième formation souverainiste majeure avec Québec solidaire et le PQ.

Une décision qui a fortement déçu l'homme de 68 ans. « C'est un type que j'admire beaucoup. Je le voyais très haut dans la pyramide politique du Parti Québécois parce qu'il a de bonnes connaissances en économie et a une capacité politique très forte. C'est avec un grand regret que j'ai appris sa décision de quitter. »

M. Plamondon doute toutefois que la venue d'Option nationale facilite l'atteinte du but ultime. « Ce n'est pas ce qui va faire en sorte que nous allons faire la souveraineté. »

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