Trois morts violentes à Trois-Rivières

Par Agence QMI, en collaboration avec Joany Dufresne
Les corps de deux jeunes femmes et d’un jeune homme ont été découverts par les autorités dans une maison de Trois-Rivières, mardi matin. Deux adolescents ont été arrêtés sur place dans ce qui semble être une affaire de meurtre.
«Il y a eu crime», a confirmé l’agent Michel Letarte de la police de Trois-Rivières qui a parlé d’une «mort brutale». Il n’a toutefois pas voulu donner de détails sur la tragédie qui s’est produite dans une résidence de la rue Sicard, se contentant de dire que les premiers patrouilleurs arrivés sur la scène ont constaté qu’il «y avait mort évidente».
Après avoir été appelés sur les lieux vers 8 h, les policiers de Trois-Rivières ont vu deux adolescents sortir de la maison unifamiliale. Ces deux garçons mineurs ont été arrêtés sur place et conduits au poste de police pour interrogatoire. La police affirme qu’ils sont considérés comme des suspects.
«On travaille toujours à faire des liens entre les victimes et les suspects», a affirmé Michel Letarte en fin d’après-midi, qui avait indiqué plus tôt qu’il «n'y a aucune information qui nous dirige vers le milieu criminalisé.»
«Ma femme a vu les jeunes sortir tranquillement, deux jeunes garçons», qui n’ont opposé aucune résistance, a raconté Claude Lemieux, un voisin.
Les trois victimes retrouvées dans la maison seraient de jeunes adultes, selon la police de Trois-Rivières.
Des amies du secondaire de l’une des victimes présumées se sont rendues sur place «parce qu’elle n’était pas à l’école ce matin», ont-elles dit, visiblement sous le choc.
Elles ont précisé qu’elles n’étaient au courant de rien, que leur amie «était en couple avec un gars super fin». Elles se sont aussi souvenues que l’année dernière, la jeune fille de 17 ans «avait eu des problèmes avec son chum à cause d’un autre gars et qu’il avait menacé de se suicider et de l’emporter avec elle», en prenant la peine de dire qu’elles n’étaient sûres de rien, que c’était surtout des rumeurs.
Un poste de commandement a été mis en place sur la rue Sicard qui a été fermée à la circulation.
Ce drame a eu lieu dans un quartier résidentiel où habite le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque.
«Qui aurait pensé que ça peut arriver chez nous quelque chose comme ça, a-t-il dit. Nos pensées sont présentement pour la famille. C’est un drame incroyable. J’espère que les gens qui ont posé ce geste-là seront punis.»
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