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Stéphane Abran condamné à 12 mois de détention

durée 16h44
15 août 2013
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

Le juge Guy Lambert a imposé une peine de 12 mois d’emprisonnement à l’ex-président du syndicat des enseignants et des enseignantes de la Commission scolaire de la Riveraine, Stéphane Abran, le 15 août.

Une période de probation de deux ans suivra la sentence. Pendant ce temps, M. Abran devra se soumettre à toute thérapie demandée par un agent de probation. Il lui est également interdit d’entrer en communication avec la victime.

De plus, Stéphane Abran sera inscrit au registre national des délinquants sexuels à perpétuité.

La procureure de la Couronne, Me Catherine Roberge, avait demandé une peine de prison se situant entre 18 mois et deux ans moins un jour. La défense, quant à elle, avait suggéré une sentence moins sévère, sans toutefois en préciser la durée.

Le 29 avril dernier, l’homme dans la cinquantaine a été reconnu coupable de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur un garçon âgé de 11 ans.

Bien qu’il soit impossible d’identifier la victime en raison de son âge au moment des faits, il ne s’agit toutefois pas d’un élève de l’école secondaire Jean-Nicolet, où M. Abran a enseigné.

Ce dernier s’est livré à une vingtaine de séances de masturbations avec la victime, entre mars et août 2010.

Jugement

Dans sa décision, le juge Lambert stipule que «les gestes posés par l’accusé (masturbation et fellation) sont des actes de violence. Ils ne sont pas les plus graves dans la hiérarchie des infractions d’ordre sexuel, mais très intrusifs et réservés de par leur nature à des adultes».

Le magistrat a également tenu compte du fait que Stéphane Abran a perdu son emploi après le verdict de culpabilité, ce qui a eu un impact majeur sur sa vie. Il risque de perdre son brevet d’enseignant. Celui-ci n’a aucun antécédent judiciaire.

Depuis le début des procédures judiciaires, l’accusé a toujours nié être l’auteur des faits pour lesquels il a été reconnu coupable. Ainsi, il n’a entrepris aucune démarche thérapeutique.

Selon le jugement, il n’y aurait aucune preuve que la victime présente des séquelles psychologiques.

Appel

Des démarches pour porter le verdict en appel ont toutefois déjà été entamées par la défense. Une requête pour que Stéphane Abran puisse recouvrer sa liberté en attendant la suite des procédures judiciaires devrait être débattue prochainement. Son avocate, Me Susan Corriveau, n’a toutefois voulu faire aucun commentaire à ce sujet.

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