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Moins d’action pour les policiers

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3 juillet 2013
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Par Joany Dufresne

La prostitution a longtemps été une problématique pour la Sécurité publique de Trois-Rivières. Après plusieurs opérations, les policiers remarquent aujourd’hui une diminution des interventions reliées au commerce du sexe.

«Il y a eu plusieurs opérations au cours des dernières années. J’ai l’impression qu’elles ont aidé à diminuer la prostitution», affirme Carole Arbelot, porte-parole du corps policier trifluvien.

Il y a une dizaine d’années, Trois-Rivières avait connu une crise dans les premiers quartiers. Les jeunes filles étaient abordées dans la rue par des clients en recherche de prostituées, ce qui avait provoqué une vague d’inquiétude au sein de la population.

La SPTR avait alors multiplié les interventions, non seulement pour interpeller les travailleuses du sexe, mais aussi leurs clients.

Moins d’arrestations

Depuis cinq ans, la SPTR a procédé à l’arrestation d’une quarantaine de prostituées, dont 12 en 2012. Selon Mme Arbelot, ce chiffre n’est pas inquiétant.

L’ancienne agent double se souvient d’une opération qui avait mené à l’arrestation de 40 clients en deux jours seulement, il y a plusieurs années.

Il est toutefois normal que la SPTR connaisse une diminution des arrestations reliées à la prostitution lorsqu’on tient compte qu’elle n’intervient que dans la rue et que ce type de prostitution ne représente que 10% de l’activité en Mauricie.

«Aujourd’hui, on s’interpose en fonction les plaintes reçues. Si nos patrouilleurs remarquent une recrudescence dans un secteur, on va mettre en branle une opération. En général, on en effectue d’une à deux par été», stipule la porte-parole.

La collaboration, un allié

Dans plusieurs villes du Québec -Montréal notamment-, les corps policiers collaborent avec divers organismes venant en aide aux travailleuses du sexe. En avertissant les intervenantes des descentes à venir et des arrestations effectuées, celles-ci peuvent fournir un soutien immédiat aux filles concernées.

Dans le but de créer cette même collaboration à Trois-Rivières, Sidaction Mauricie avait rencontré il y a plusieurs années la direction de la Sécurité publique. Cette dernière avait alors refusé l’offre de l’organisme.

Sidaction est toutefois revenu à la charge cette année. Une rencontre est prévue au cours des prochains mois pour discuter d’un protocole de collaboration.

«Si c’est pour aider des gens, d’habitude on est assez coopérant», mentionne Mme Arbelot.

 

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