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Ils s’estiment « Chargés de réussite… mais laissés pour compte »

Les chargés de cours de l’UQTR durcissent le ton

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3 novembre 2021
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Jean-Francois Desbiens
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Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

Le Syndicat des chargés de cours de l’UQTR passe à la phase deux de sa grande campagne publicitaire de valorisation en durcissant le ton.

Après la première phase positive déployée le 11 octobre sur le thème « Chargés de réussite », cette nouvelle étape présente l’envers de la médaille en ajoutant « … mais laissés pour compte ».

Alors que les chargés de cours donnent 56 % des cours de premier cycle en 2021 et jouent un rôle fondamental dans la mission de l’UQTR, le syndicat estime que la direction de l’institution peine encore et toujours à leur accorder un minimum de place et de reconnaissance.

Il cite en exemple le fait que depuis 10 ans, l’UQTR refuse d’implanter les forums départementaux annuels, pourtant prévus par la convention collective et qui servent à échanger sur l’amélioration des programmes et la liberté académique.

Cette année, quatre nouvelles chaires d’enseignement ont également été créées par l’UQTR, mais les chargés de cours en ont été entièrement exclus, même comme cotitulaires.

En 2017, l’UQTR a aussi créé six nouvelles distinctions honorifiques, les « Prix de la direction ». Aucune n’était prévue pour les chargés de cours jusqu’à ce que leur syndicat intervienne.

« Ce déficit chronique de reconnaissance, nous le retrouvons aussi dans la manière de négocier nos conditions de travail. Notre convention collective est échue depuis mai 2020. Nous avons commencé les négociations en décembre 2020, et presque un an plus tard, la direction laisse traîner le processus en longueur. Le premier pas de la reconnaissance serait d’en arriver à une entente sans retard additionnel », d’expliquer Carole Neill, présidente du syndicat, qui compte 920 membres.

Cette phase 2 accorde une grande visibilité aux chargés de cours en Mauricie-Centre-du-Québec, notamment par le biais des médias sociaux et numériques, d’affichage traditionnel sur des abribus, des autobus et des panneaux routiers, ainsi que de publicités papier et télévisuelles.

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