Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une microentreprise au collège

Miel urbain au cégep : un projet qui stimule l’entrepreneuriat

durée 14h00
9 décembre 2019
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Depuis le printemps 2018, le Cégep de Trois-Rivières héberge des ruches sur son toit. Deux étés plus tard, ce projet mené par le club entrepreneurial Vision C3R a pris de l’ampleur et suscite un grand intérêt auprès de la communauté collégiale. La récolte de cette année a permis de récolter près de 100 kilos de miel, soit environ 280 pots. En seulement deux heures de kiosques de vente, la semaine dernière, plus de 100 pots ont trouvé preneurs.

La vitesse à laquelle les pots de miel s’envolent montre bien que la communauté collégiale adopte le projet, transformant ainsi les efforts des étudiants en un grand succès. En plus d’encourager le club entrepreneurial, il s’agit d’une occasion de se procurer un délice sucré produit au cégep. Une manière également de faire dans le local.

Une partie de l’argent amassé sert d’abord à assumer les couts de gestion des ruches alors que la balance servira à financer les activités de Vision C3R.

Apprendre les bases de gestion d'une petite entreprise

Pris en charge par le club entrepreneurial, le projet des ruches fonctionne maintenant comme une petite entreprise. Une douzaine d’étudiantes et d’étudiants sont impliqués et participent à toutes les étapes selon leur intérêt et leurs forces.

Certains s’occupent de la production et de la transformation. Ils sont responsables de prendre soin des abeilles et de récolter le miel. Une autre équipe s’occupe de la mise en marché, du graphisme, du marketing et de la vente. Il s’agit là d’une occasion unique d’apprendre les bases de la gestion d’une petite entreprise en travaillant sur un projet original. Les enseignants responsables d’encadrer les étudiants ont expliqué que c’est le projet qui suscite le plus d’intérêt et de curiosité chez les étudiants du cégep.

Le club entrepreneurial Vision C3R a, de plus, déjà plusieurs idées pour se diversifier, notamment en impliquant d’autres étudiants dans certains cours pour les aider à trouver des idées de produits dérivés qu’il serait possible de produire avec le miel, sans toutefois augmenter le nombre de ruches. En effet, le nombre actuel permet amplement d'atteindre les objectifs fixés en termes d’apprentissage et de bénéfices.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 10 juillet 2025

Gel du recrutement en éducation: la CSQ déboutée pour une question de délai

Quatre fédérations de la CSQ viennent d'être déboutées par le tribunal dans leur plainte contre le gouvernement du Québec, en lien avec les effets du gel du recrutement de personnel dans le milieu de l'éducation. Ce n'est toutefois pas sur le fond de la question que leur plainte a été rejetée, mais pour une question de délai. Ces fédérations ...

Publié le 9 juillet 2025

Frais de garderie: moins de la moitié des provinces atteignent l'objectif de 10$/jour

À moins d'un an de l'échéance fixée par Ottawa, seuls six provinces et territoires — dont le Québec — ont atteint l'objectif de frais de garde d'enfants à 10 $ par jour, selon un rapport du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) publié mercredi. Le Programme pancanadien d'apprentissage et garde de jeunes enfants (PPAGJE) vise à ce que ...

Publié le 7 juillet 2025

Coupes en éducation: la coalition s'agrandit; la pétition approche 150 000 signatures

La grogne contre les restrictions budgétaires en éducation ne s'essouffle pas, alors que la coalition s'agrandit et que la pétition sur le site de l'Assemblée nationale approche les 150 000 signatures. De nouveaux groupes viennent de se joindre à la coalition «Ensemble, unis pour l'école», a annoncé lundi la Centrale des syndicats du Québec ...