Une microentreprise au collège
Miel urbain au cégep : un projet qui stimule l’entrepreneuriat
Par Salle des nouvelles
Depuis le printemps 2018, le Cégep de Trois-Rivières héberge des ruches sur son toit. Deux étés plus tard, ce projet mené par le club entrepreneurial Vision C3R a pris de l’ampleur et suscite un grand intérêt auprès de la communauté collégiale. La récolte de cette année a permis de récolter près de 100 kilos de miel, soit environ 280 pots. En seulement deux heures de kiosques de vente, la semaine dernière, plus de 100 pots ont trouvé preneurs.
La vitesse à laquelle les pots de miel s’envolent montre bien que la communauté collégiale adopte le projet, transformant ainsi les efforts des étudiants en un grand succès. En plus d’encourager le club entrepreneurial, il s’agit d’une occasion de se procurer un délice sucré produit au cégep. Une manière également de faire dans le local.
Une partie de l’argent amassé sert d’abord à assumer les couts de gestion des ruches alors que la balance servira à financer les activités de Vision C3R.
Apprendre les bases de gestion d'une petite entreprise
Pris en charge par le club entrepreneurial, le projet des ruches fonctionne maintenant comme une petite entreprise. Une douzaine d’étudiantes et d’étudiants sont impliqués et participent à toutes les étapes selon leur intérêt et leurs forces.
Certains s’occupent de la production et de la transformation. Ils sont responsables de prendre soin des abeilles et de récolter le miel. Une autre équipe s’occupe de la mise en marché, du graphisme, du marketing et de la vente. Il s’agit là d’une occasion unique d’apprendre les bases de la gestion d’une petite entreprise en travaillant sur un projet original. Les enseignants responsables d’encadrer les étudiants ont expliqué que c’est le projet qui suscite le plus d’intérêt et de curiosité chez les étudiants du cégep.
Le club entrepreneurial Vision C3R a, de plus, déjà plusieurs idées pour se diversifier, notamment en impliquant d’autres étudiants dans certains cours pour les aider à trouver des idées de produits dérivés qu’il serait possible de produire avec le miel, sans toutefois augmenter le nombre de ruches. En effet, le nombre actuel permet amplement d'atteindre les objectifs fixés en termes d’apprentissage et de bénéfices.
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